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INTRODUCTION.
L'appareil salivaire est en général moins développé chez les carnivores que chez les herbivores, ces derniers faisant usage d'aliments sur lesquels la salive est surtout nécessaire. La déglutition des mammifères s'opère comme chez l'homme. Le tube digestif des carnassiers est en général court et simple, les aliments animaux étant promptement et facilemement transformés ; ils n'ont ordinairement qu'une poche stomacale; les herbivores, au contraire, en ont plusieurs. Chez quelques pachydermes, on compte jusqu'à trois poches à la suite les unes des autres. Les ruminants en ont quatre, dont trois communiquent avec l'œsophage, et ont besoin de faire remonter à la bouche les aliments qui ont déjà séjourné dans les premières, pour les mâcher, les insaliver et faciliter ainsi leur digestion dans la caillette ou véritable estomac. Les mammifères ont tous un foie et un pancréas dont les produits se déversent aussi dans le duodénum. Les carnivores, dont les repas sont peu réglés, ont tous une vésicule biliaire pour tenir la bile en réserve ; elle existe également chez quelques herbivores, comme le bœuf et le mouton. Elle manque chez plusieurs autres, tels que le cheval. Oiseaux. Les mâchoires des oiseaux, enveloppées de corne, constituant un bec, sont plutôt faites pour la préhension que pour la mastication ; des follicules ou glandes sublinguales sont seules chargées de déverser dans la bouche une salive épaisse. Leur tube digestif présente, en général, trois renflements séparés les uns des autres, toujours plus développés chez les granivores : le jabot, le ventricule succinturier et le gésier. Le premier est un sac membraneux dans lequel les aliments commencent à se ramollir; il manque souvent chez les carnivores. Le second est glanduleux et sécrète un liquide analogue au suc gastrique. Le dernier ou le gésier, doué d'une grande puissance musculaire, fait souvent l'office de la mastication. Ils ont aussi un foie et un pancréas. Les oiseaux carnivores, privés d'un gésier très-musculeux, ont la faculté de rejeter par petites pe-
