.MTMxOA.MTYzNDY1

De Transcription | Bibliothèque patrimoniale numérique Mines ParisTech
Version du 25 janvier 2017 à 07:51 par 194.214.158.55 (discuter)

(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher

354

ZOOLOGIE DESCRIPTIVE.

Genre CARPE, Cyprinus. (Cuv.) SECTION A. — Carpes proprement dites. 4 barbillons à la bouche ; dorsale étendue, ayant, ainsi que l'anale, un 2e rayon à épine dentelée.

l re Espèce. — CARPE COMMUNE, Cyprinus Carpio. (Blach. ) V Vulgairement Carpe longue ou la Carpe.

P, 16; V, 9; D, 4-19; C, 17; A, 3-5. Long, ordin., 0m40 cent. ; maxim., 1 mètre. Elle atteint souvent le poids de 6 à 8 kilog. Écailles grandes, au nombre de 37 à 38 rangées de l'ouïe à la caudale; dos d'un brun verdàtre; côtés blancs ou verdàtre argentin; ventre jaunâtre; écailles grandes et rayées ; ligne latérale ponctuée de noir ; 2 petits barbillons à la mâchoire super, et 2 très-courts au nez ; anale d'un rouge brun ; caudale violacée.

On appelle carpe à miroir, reine des carpes, une variété constante, à grandes écailles souvent bleuâtres ou argentées, et carpes à cuire une variété noirâtre, à écailles très-petites ; ces 2 variétés se rencontrent dans quelques rivières et surtout dans les viviers où les rayons solaires pénètrent difficilement. Les pêcheurs sur le Doubs distinguent les carpes en longues et en courtes. On en trouve aussi qui sont bossues, borgnes, et quelquefois aveugles. Les carpes vivent en troupes nombreuses dans les rivières ou les étangs, et fraient en mars et avril parmi les herbes, les endroits où le courant est peu rapide. CC dans toutes les rivières du Jura, où elles sont l'objet d'un commerce très-lucratif. Les carpes de l'Ain et surtout celles du Doubs sont très-estimées; celles qui sontpêchées dans les étangs de la Bresse sont plus noires et ont un goût de marécage très-prononcé ; leur poids moyen varie entre 1 et 2 kilogr., se vendant 75 cent, à 1 fr. On les pêche de mai à novembre, à la ligne amorcée de vers, au filet, à l'épervier, etc. ; pendant l'hiver, elles s'enfoncent dans la vase.