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Ils ont quelques centimètres d’épaisseur. Nous n’y pûmes apercevoir aucun fossile mais il y avait de petites druses garnies de chaux carbonatée cristallisée. Un peu au-delà, nous rencontrâmes, également à gauche de la route, une carrière plus considérable. Une tranchée d’environ 5m de profondeur, et les blois abondamment répandus, nous permirent de voir la superposition des couches et la nature des pierres qui les forment. Le löss a disparu. À la partie supérieure, une couche mince du calcaire compacte schisteux précédemment trouvé. Au dessous vient un calcaire moins compacte, sonore, non schisteux, d’apparence pierreuse, et se fondant peu à peu dans une masse finement oolithique, blanche, et terreuse ; du reste ces deux sortes de calcaire non schisteux sont évidemment de même formation, ils contiennent les mêmes fossile et leur séparation est indistincte ; cette oolithe terreuse correspond à l’oolithe d’Oxford, elle renferme de nombreux fossiles généralement bien conservés, et des druses à cristaux calcaires rhomboïdiques, dont nous avons observé une de 40 cm de longueur ; l’oolithe terreuse est exploitée par un puits de 30m de profondeur, et on fait une tranchée pour y entrer en pente douce ; au-delà de la première carrière, on en trouve d’autres beaucoup plus considérables, où le calcaire schisteux n’existe plus, mais où l’on voit les deux couches fossilifères, dont la première est peu épaisse. Nous avons remarqué que tous les fossiles étaient intérieurement garnis de cristaux de chaux carbonatée ; de grandes coquilles à cassure très angulaire étaient probablement des trigonies, dont nous avons vu un fragment de moule ; nous avons vu un fragment d’huître, beaucoup de térébratules, et des peignes très bien conservés ; nous en avons recueilli plusieurs. Pendant un certain temps, la nature du terrain, les