Annales des Mines (1850, série 4, volume 18)
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DESCRIPTION DES MINES
calcaiie est ,grande, plus les scories .sont pauvres
,,atusiquen
Personnel.
Le calcaire' de Bourglastic est évidemment moins bon que celui de Clermont, en, ce qu'il contidepresque autant de quartz que le dernier renfeee d'argile. Legteis fours à manche, en bonne allure peteef fondre en vingt-quatre heures de neufk9e dix derusion. Le transport des matières, leur? prépaimtion eiVlits, en face des fours, sont faits patï- trois ouvriers, auxquels on paye of,35 par lit, soit par .000 kilogrammes de minerai grillé. Ces
ouvriers peuvent gagner en vingt-quatre heures de 3,5 à 3,5o, c'est-à-dire, en moyenne, un peu plus de franc par homme. soufflerie n'exige aucun ouvrier spécial ; est sous là direction immédiate du contre-maître. Le travail aux fours à manche exige quatre hommes pour trois fours, ou trois hommes pour, if deux fours en feu. Les postes sont de douze hetts-:gp res. On paye aux ouvriers 2 fr. par lit de fusion ; les huit ouvriers peuvent donc gagner, en vingtquatre heures, de 18 à 20 fr. Mais assez souvent ils gagnent beaucoup moins, parce que trois fours
ne peuvent pas fondre régulièrement de neuf à
dix lits. Les fondeurs doivent s'éclairer à leurs frais pendant la nuit; ils doivent faire les charges, les coulées, toutes les opérations nécessaires , et transporter les scories dans la cour, à côté de l'atelier. Dans la cour les scories sont examinées; elles sont essayées tous les jours. Les scories riches sont cassées et repassées de suite dans les lits de fusion ; les scories pauvres sont enlevées dans un tombereaulétliOrtées à une certaine distance de l'usine.
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Ndtieifé 'fièCrirons pas en detait le travail des fours à manche; il ne présente aucune particula-
Opération.
rité La 4nise elefe&énn -fomr nouvellement réparé doit 'être faite -aVeC.U.ne grande lenteur; vers le
septième jour de la campagne, le four peut fondre trois etinême quatre lits; on peut continuer, pendant vingt-cinq à trente jours, à passer troisAb lits atï moins par vingt-quatre heures, à moins cependant que le four ne s'engorge. On consomme
I50 kilogrammes de dOke pour un lit de fusion, soitA-5 de coke pour too de minerai grillé. Les ouvriers doivent charger les lits de fusion
et le coke à des intervalles assez réguliers et de manière que la charge ne descende jamais audessiius, de l'arête supérieure de la poitrine ; ils doivent faire couler les scories lentement sur le massif de l'avant-creuset, et maintenir une e r tain e épaisseur de scorie solidifiée au-dessus des matières fondues dans l'avant-creuset. Ces scories solides sont enlevées seulement avant les coulées. Les intervalles qui séparent les coulées dépendent de la richesse des minerais grillés, comprise
ordinairement entre 25 et 35 p. ioo de plomb; faut faire couler le plomb de l'avant-creusgt dans le bassin extérieur de deux à quatre foi§ipe vingt-quatre heures. el Ifni'. Dans le bassiff, le plomb est souvent recouvert)1 d'une couche mince de matte ; ce produit ne s'ob-loo
serve jamais quand le minerai a été bien grillé; aussi la matte indiquant négligence des ouvriers grilletirSleur est rendue; ils doivent la griller de
nouveau à leurs frais. La matte est solidifiée rapidement avec de quand elle est enlevée, on puise le plomb à la cuit-