Annales des Mines (1852, série 5, volume 1)
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EXPL0111'110N- DÉ LA IOUILLE
DANS LE BASSIN DE COMMENTRY.
s'étonne et il se 'fait parfois des cloches dans le plafond , qu'il est ensuite difficile et même dangereux de remblayer, et cependant il faut bien se garder de laisser quelque massif de charbon perdu au milieu des remblais ; le plafond, en s'appuyant, l'écraserait, et le feu s'y mettrait infailliblement dans un bref délai. Les avantages de ce mode d'exploitation sont évi-
Singulièrement la dépense des remblais dans les tra-
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dents Avantages du nouveau mode
d'exploitation.
On peut enlever toute la masse charbonneuse, ou à peu près. La houille devenant de plus en plus indispensable à l'industrie, ce résultat est de la plus haute importance ; les compagnies passent vite, mais 1°
les peuples ne meurent pas. 2°
Les causes d'incendies disparaissent, surtout si
on a le soin de ne laisser au milieu des remblais aucun massif de houille, même très-petit.
5° La durée d'un massif de houille étant représentée par l'unité dans l'ancien système , le sera par cinq dans le nouveau; c'est-à-dire qu'un puits d'extraction, au lieu de durer dix ans, en durera cinquante.;
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vaux souterrains. Il y a quelques années , les puits d'extraction étaient à dessein fort rapprochés sur quelques points ; les trans-
ports souterrains se faisaient à la brouette ordinaire ; le charbon était déchargé aux accrochages, puis rechargé dans des tonneaux de 5'. ou 6 hectolitres. Ces tonneaux élevés au jour par des manéges étaient reçus et renversés à la tête d'une grille qui classait les charbons en deux qualités, dites menu et gros. Mais le plus
rables et atténuer la dépense nécessitée par la pose des remblais.
remblais. Comme wagon souterrain on choisit la benne à roulettes en usage depuis plusieurs années dans les exploitations des environs de Saint-Étienne (PI, I, fig. 4 et 5).
Enfin, une autre considération milite puissam-
la couche a le plus d'épaisseur, de i 5 à 23 mètres, et sur une longueur de fion mètres, on se ménage la possibilité d'arracher un jour les feux souterrains qui existent encore clans les étages supérieurs.
remblais.
urgent de les réduire dès l'instant qu'il fallait attaquer le gîte à des profondeurs plus. considérables. La durée des fonçages, leur prix de revient assez élevé à cause des masses d'eau à épuiser ; l'établissement des machines, engins et travaux d'art qui les accompagnent toujours, en faisaient une loi ; mais l'adoption du système d'exploitation par remblais obligeait à modifier le
matériel de transport. Il fallait une benne qui pût s'employer; à la fois, pour le charbon et pour les
4°
du charbon et. des
généralement on se servait de chariots porteurs de tonnes courant sur un chemin de fer. S'il était permis de multiplier les puits près de l'affleurement, il était
J'en dis autant des appareils qui l'accompagnent ; cette condition doit amener des économies considé-
ment à Commentry en faveur de ce nouveau mode d'exploitation; en découvrant l'affleurement aux points où
Transports
Elle contient 5 hectol. et [5; la caisse est un tronc de cône ayant pour base une ellipse. Sous la caisse sont fixés trois tasseaux en chêne, qui portent les essieux et les roues ; ils sont boulonnés avec le fond. Les essieux sont quarrés et boulonnés avec le tasseau du milieu ; on
De plus, au fur et à mesure que les extracteurs de pierres arriveront à la houille, on pourra exploiter à
les arrondit à l'endroit des roues et jusqu'aux extré-
ciel ouvert des blocs énormes dont le bas prix atténuera
par des bandes de fer feuillard assez épais qui recou-
mités. Les trois tasseaux en chêne sont relié à à la caisse
Wagon
souterrain.