Annales des Mines (1856, série 5, volume 9)
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ÉPURATION DE LA HOUILLE. 12
ÉPURATION DE LA HOUILLE.
2° Dans la caisse, en faisant abstraction de la partie en amont à relaver, se trouve le charbon à recueillir renfermant encore 5/10 environ du schiste primitive-
ment contenu. 5^ Dans les bassins de dépôt on obtient 6 à 8 p. leo de poussière charbonneuse mélangée à s 1/Io de schiste fin, ce qui donne une teneur de 15 à i 8 p. 100 en schiste à ces boues qui ne peuvent plus être lavées utilement. 4. Enfin 5 à 4 p. ioo environ de charbon très-fin uni à des matières argileuses en supension , sont entraînés hors des bassins et perdus. La perte ou moins-values en charbon sur 1.000 grammes se décompose donc de la manière suivante :kll, Mélangé au schiste dans le compartiment d'agitation. . Perte par entraînement hors des bassins Total de la perte au minimum
.
no 3o
50
5 p. 100. Soit après les manipulations qu'il a déjà En estimant ce charbon, subies, à i',30 les .0 kilogrammes au minimum, ce serait 4.. 0,65 donc une perte réelle par tonne de les
Les 7 p..0 en moyenne qu'on peut recueillir dans bassins valent à peine, en raison des frais qu'ils nécessi-
kitent pour les extraire, et de leur impureté, 0`,50 les 100 logrammes; ce serait donc ici une perte en moins-value de 0f,80 par iookilogramines, soit par tonne sur 7 p. 100. Valeur totale de la perte en charbon et en moins-value.
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lavoirs, broyé et criblé : double opération faite par l'appareil, et qu'il faut faire ici.
Dans plusieurs localités on a fait usage, pour concasser le charbon destiné à la carbonisation, de battoirs
en fonte fixés à l'extrémité de manches en bois. Le charbon ainsi concassé était ensuite criblé à la main sur des grilles inclinées. Ce double travail et le transport au lavoir entraînaient à une dépense de s franc par tonne ; mais comme elle ne portait que sur environ les
deux tiers ou un peu plus de la moitié du produit livré à cette opération, c'était donc en réalité of,6o ajouter par tonne de charbon à laver, plus le transport de la partie non concassée, soit en tout of,7o. Cette opération ne s'exécute pas partout, heureusement pour les exploitants; mais il faut ajouter généralement pour le criblage, le triage sans broyage et le transport aux lavoirs, au moins of,25 par tonne. Enfin l'appareil livre le charbon etle schiste chargés en
wagons, tandis que, avec les lavoirs, les matières sont livrées sur le sol. Le chargement ne peut être estimé à moins de o, o7 par tonne. La dépense totale sans broyage, cas le plus favorable Ir. aux lavoirs, sera donc de 1,717 + o,n5 + 0,07 =_ . . . 0,037 Et avec broyage elle s'élèvera au moins 4, 1,7 7+ 0, 70
o,56 1,9,10
0,507
Ajoutons les frais de l'opération 1,717 Total réel de la dépense de lavage Pour cette dépense déjà assez considérable, on ob-
la tient un produit renfermant encore 5/to environ de quantité de schiste primitivement contenue. Mais pour comparer ces résultats à ceux de l'appaéléreil, nous avons à tenir compte de plusieurs autres ments de dépense. des Nous avons supposé le charbon amené en .tête
2,117
Ce résultat comparé à celui de l'appareil établi à 0.279 indique déjà suffisamment les avantages et les services
rendus à l'industrie. Dans un cas, le produit contient encore près d'un tiers de matières étrangères; dans l'autre, la pureté est absolue et aussi grande que le comporte la nature du charbon, en raison de la cendre normale en combinaison.
L'autre méthode manuelle fait usage du bac à piston. Cet instrument se compose, ainsi que nous l'avons dit brièvement, d'une caisse rectangulaire en bois di-