Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1858, série 5, volume 14)

SO

PRÉPARATION MÉCANIQUE'

teau permettent de tout envoyer à la mer par une rigole en planches, portée sur une longue estacade, et qui va'

aboutir sur les sables de la grève à côté de l'usine à Grillage.

plomb,' Je ne mentionne ici l'opération du grillage que pour mémoire; j'en ai exposé le principe page 99, et j'y reviendrai avec détail en décrivant les fourneaux.

Tandis que les sables et slimes riches des stream works et de quelques mines n'ont pas besoin d'être grillés, d'autres minerais, presque purs, se contentent d'un seul grillage. Sur la plupart des ateliers, les pro-

Opérations après grillage.

duits riches doivent être grillés au moins deux fois, et seuls les meilleurs fonds de cuve n'y passent qu'une fois au four. Le lavage du minerai grillé s'appelle plus spécialement Dressing; le local ou on le pratique, et qui attient aux fours de grillage, porte le nom de Burning house ou Dressing house.

Grandes variations dans ces opérations.

Les opérations que subit le minerai cru, ont un caractère de généralité, qui m'a permis de les exposer dans leur ensemble; rien de plus variable au contraire que le traitement à appliquer aux matières grillées, et cela pour deux raisons principales. i° La nature plus ou moins pyriteuse des minerais extraits. 2° Sur un atelier donné, le grand nombre de produits divers, issus séparément des opérations précédemment décrites, et qui sont maintenus séparés jusqu'à la fin de la préparation. L'intérêt qu'il pourrait y avoir à entrer dans les détails du Dressing, est du reste bien diminué par cette considération que, d'une part, le principe du travail n'y est pas changé, de l'autre, que même pour les minerais très-pyriteux, la dépense de main-d'oeuvre n'y

DU MINERAI D'ÉTAIN DANS LE CORNWALL.

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dépasse pas 1ë ,/, 0 de Celle avant grillagé; Malgré les manipulations très-soignées âniqùeiles on S'y livre. Ce serait donc s'eiposer à tomber dans une confusion inutile, que d'essayer de suivre jusqu'au bout les diverses matières qui sortent du four de calcination. Les impuretés qu'elles renferment Sont principalenient l'oxyde de fer très-ténu, et la gangne pierreuse presque entièrement à l'état de craze, c'està-diré adhérente à des particules d'étain ; elles contiennent en outre des sulfate de cuivre, sous-sulfate et sous-arséniate de fer, et plus ou moins de sulfures non déceinposés. Enfin quelque soin que l'on ait pris au four du grillage, il s'est produit des agglotnérations, là où le feu a agi trop rapidement. Après refroidissement, le minerai grillé est humecté légèrement et. abandonné quelque tempS à l'action de l'air; une partie au moins des sulfures passe à l'état de sulfates, et la totalité du cuivre est reh'dité Soluble (1). A Tincroft, les matières tombent totiteS ronges du four dans l'eau ; l'oxyde de fer prend une teinte brun noir et se lave plus difficilement ; c'est là évidemment un procédé désavantageux. On commence par un tamisage qui sépare les agglomérations ; elles sont envoyées aux bonrclS comme tous les déchets du dressing house

le minerai est reçu

dans une kieve, et, s'il est suffisamment Cuivreux , les eaux sont reprises après digestion , et versées dans la

caisse de cémentation. On emploie pour la précipitation du cuivre , les vieilles ferrailles de l'atelier, notamment les grilles de

bocard hors de service ; afin de diminuer la consom(i) Cependant, dans le district de Saint-Jusi boues, déchets du lavage après grillage, sont , les sables et fréquemment vendus pour cuivre.

Nature

Tamisage.

Précipitation

du 'ivre.