Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1859, série 5, volume 15)

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Période du bouillonnement.

SUR L'ACIER PUDDLÉ

ET L'ACIER DE FORGE.

piétement affiné), et les scories trop siliceuses attaque-. raient la sole de riblons.

reuse (I). C'est à ce moment surtout que les scories

Si l'on veut, au contraire, un fer simplement aciéreux , ou même du fer doux ordinaire, alors on peut

manganésifères rendent de grands services à cause de la faible température à laquelle on est contraint de cingler les loupes. Les scories, simplement ferrugineuses,

hâter l'opération en conservant aux scories un excès de base sur le silicate bibasique.

se figent vite lorsqu'elles sont peu douces et décarburent fortement lorsqu'elles sont riches. Ainsi sans

Le bouillonnement, lors du puddlage pour acier des fontes très-carburées, est en général tellement vif que le volume apparent de la charge dépasse de cinq à six fois et jusqu'à dix fois son volume réel. C'est alors qu'une partie des scories coule spontanément par-

oxyde de manganèse on est toujours exposé à produire ou de l'acier peu propre mêlé de scories, ou de l'acier plus ou moins ferreux. Les massiaux cinglés au marteau subissent fréquemment une sorte de ballage , surtout lorsqu'on les des-

dessus le seuil de la porte ou vers le rampant pardessus l'autel, en entraînant les menus grains métalliques dont j'ai parlé ci-dessus. Ces grains grossissent peu à peu, puis se réunissent en petits grumeaux ; ils sont plus rouges, moins jaunâtres, et plus brillants que la scorie ; mais moins eclatants que les masses, en forme de chou-fleur d'un blanc de neige , qui caractérisent le fer doux vers la fin de la période du brassage dans le puddlage orFormation

des balles.

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tine au laminage immédiat sans corroyage. Ainsi à Neuberg et Firminy on les reporte de suite, un à un, au four de puddlage, en les roulant au milieu des sco-

ries bibasiques qui baignent la sole. Cet enduit préserve l'acier contre l'action plus vive de l'air, tout en réagissant lui-même, comme faible décarburant, car on voit bouillonner légèrement le bain de scories au contact de chacun des massiaux. On réchauffe ainsi chaque massiau , selon les circonstances, l'espace de

dinaire.

5 à 15 minutes à clapet à demi-ouvert. On donne même

Dès que les grumeaux apparaissent au milieu de la scorie, il faut plus que jamais éviter l'aspiration de l'air en fermant le clapet. Par la réaction de la scorie surie carbone, les grumeaux croissent rapidement, en se soudant les uns aux autres, et se prennent enfin en une seule masse spongieuse, arborescente, autour de laquelle la scorie s'affaisse sans mouvement en nappe fluide, peu épaisse, sur la sole du four. Alors le maître

puis au laminoir après la seconde. Le double martelage améliore le produit, mais accroît le déchet et les frais.

puddleur se hâte de faire les loupes et les cingle à mesure pour mettre un terme à la décarburation si énergique que provoquent les scories riches, retenues par capillarité dans les nombreux pores de la loupe acié-

deux chaudes succdssives lorsque l'acier est un peu cru, ou bien trop mêlé de scories, après le premier cinglage des loupes. Dans ce cas, à la suite de la première chaude, on repasse les massiaux au marteau,

(i) D'après les analyses de MM. Johnston et Calvert, la teneur en carbone s'est abaissée, lors d'un puddlage pour fer, de 1,647 p. 100 à 0,965 pendant les dix minutes qui précédèrent la formation des loupes ; de 0,965 à 0,772 pendant les cinq mi-

nutes de la confection des loupes, et de 0,772 à 0,500 p. '00 pendant le cinglage même (Annales de physique et de chimie, ,858, tome LII, p. 470.

Cinglage

et ballage,