Annales des Mines (1862, série 6, volume 1)
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Dans Préparation du fer pour l'intérieur des paquets. cinglées au le premier cas, les loupes sont soigneusement les blooms marteau frontal, plus rarement au squeezer : sont immédiatement laminés pour barres généralement très-propres, à grains plutôt qu'a nerf. Dans le Préparation du fer (slabs) pour couvertes. second cas , les loupes sont martelées longtemps pour prismes plats; ceux-ci, reportés encore rouges sur la sole du puddling, sont assemblés par deux ou par trois et martelés de cette demi-chaude supplémentaire pour un nouveau bloom que le laminoir transforme de suite en un larget de 0'",11 0 à Orn, e5 de largeur et de i pouce à 2 polices /2 (0. 025 oni.o6o d'épaisseur). C'est là une sorte de demi-ballage immédiat, mais un ballage au marteau, avec réduction au minimum du nombre et des surfaces des mises. En outre, par le fait d'un puddlage et d'un cingla.ge soignés, le fer ainsi assemblé est non-seulement très-propre, mais encore homogène et semblable à lui-même. Enfin , c'est un fer jeune, encore assez carburé et phosphoreux pour conserver toute sa soudabilité. Dans quelques cas, on ne reporte même pas les slabs four à puddler, mais on double immédiatement les loupes au marteau , comme nous l'avons exposé au sujet des fers marchands du Staffordshire. Par contre, pour rails tout à fait Rails supérieurs. supérieurs , on améliore encore toutes les parties de la fabrication des slabs. Citons à cet égard l'exemple suivant relevé dans une forge qui préparait spécialement des rails pour les Indes. La charge du Puddlage p"our fer à grain aciéreux. puddlage comprenait 5oo liv. de fonte grise n° à du Cleveland. 100 liv. fin métal n° à du Cleveland. 50 liv. fonte grise n° à du Lancashire.
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EN ANGLETERRE.
ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
On supprimait parfois les 5o livres du Lancashire et l'on traitait simplement un mélange de 5/4 brut pour 1/4 mazé.
On puddlait chaud et pour fer à grain. Dès que la fonte était fondue, on ajoutait au bain un petit baquet plein de sel marin mélangé d'acide chlorhydrique (spirit of sait). Le but de cette addition était sans doute , dans l'opinion du maître de forges, une épuration plus active du métal; mais peut-être, comme la plupart de celles qu'on pratique dans les puddlages pour acier, ne réagissait-elle que pour rendre les laitiers plus maigres et plus liquides. Ballage immédiat pour couvertes. -Quoi qu'il soit, l'effervescence et le brassage terminés, on faisait rapidement quatre loupes de la charge susdite. On les soudait au marteau, les réduisant ainsi à deux blooms plats qui, encore
rouges, étaient mis en paquet l'un sur l'autre, non au puddling , mais à un balling- furnace. Ce paquet recevait là une chaude suante rapide, passait ensuite sous un mar-
teau de 5 tonnes, qui le transformait en une plaque de 4 pieds de longueur sur G pouces de Section en quarré. la même chaude, le laminoir étirait cette pièce sous forme de larget de 8 pouces (on',25) de largeur et 2 pouces (om,05) d'épaisseur. Ce larget, encore rouge, était cisaillé de longueur pour le paquetage ultérieur. On obtenait, par ce procédé, des couvertes dont la cas-
sure offrait un grain fin et aciéreux, qui persistait d'ailleurs pendant le laminage pour rails. § 3. Composition des paquets pour rails.
On a généralement admis, dans les districts qui nous occupent, les principes des grandes sections transversales
de paquets, comme les autres détails du finissage de la fabrication galloise.
Pour rails ordinaires, la fig. 14, Pl. VI, représente le mode d'assemblage le plus répandu. Les seuls éléments TOME I, i86,
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