Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1870, série 6, volume 18)

NOUVEAU PROCÉDÉ DE TRAITEMENT

DES MINERAIS D'OR ET D'ARGENT.

6 litres de capacité, chauffé au gaz. Le niveau de l'eau est indique par un tube de verre, disposé verticalement comme les tubes indicateurs des chaudières à vapeur. L'eau

que le chlorure d'argent par la raison suivante : sous l'influence de la vapeur d'eau, le chlorure, mélangé avec une proportion convenable de pyrites, est rapidement décom-

peut être introduite rapidement pendant le cours d'une expérience, par un °riflée spécial, formé par un bouchon

posé : son traitement présente beaucoup moins de difficultés que celui des sulfures simples et complexes, et, d'ailleurs,

métallique à vis. Un tuyau de plomb sert à la prise de vapeur, il s'élève

tous les résultats obtenus pour le traitement des sulfures, sont encore plus facilement réalisables pour le chlorure d'argent. Il me paraît inutile de décrire ici toutes les expériences que j'ai dû faire : je citerai seulement celles qui suffisent pour caractériser l'influence que le surchauffage de la va-

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verticalement à environ o"',4o au-dessus du générateur, puis se recourbe pour aboutir à un tube de fer de orn,o2 de diamètre intérieur, disposé horizontalement dans un four à réverbère. Le tube est chauffé au rouge vif pendant les expériences; la vapeur, en le traversant, acquiert une température d'au moins 4o o.. Au delà,- la vapeur passe dans le tube en terre réfractaire

et agit sur les minerais placés dans une nacelle en porcelaine. Le tube est enduit du lut fusible précédemment décrit, son diamètre intérieur est o'n,o6 ; la nacelle peut contenir 5o grammes de minerais ou du mélange des minerais avec la pyrite de fer. La vapeur, les gaz et les produits volatiles traversent une allonge de verre recourbée, engagée sous une cheminée à tirage actif. Les minerais grillés sont passés à l'amalgamation clans un appareil mieux approprié que le mortier de porcelaine à la réussite de l'opération. Le travail est tout aussi long, mais les résultats sont plus nets et permettent de comparer avec certitude les rendements en or et en argent des divers minerais traités par la vapeur d'eau. Je crois devoir consacrer dans le chapitre II un paragraphe spécial à l'amalgamation, parce que les recherches que j'ai faites à ce sujet m'ont conduit à proposer pour les usines un procédé particulier d'amalgamation pour les minerais traités par la vapeur d'eau.

J'ai expérimenté par la vapeur surchauffée, presque tous les minerais d'or et d'argent sur lesquels j'avais déjà fait agir la vapeur non surchauffée. Je n'ai laissé de côté

peur exerce sur le traitement des minerais aurifères et argentifères.

Pyrite de fer.- Je traite 25o grammes de pyrite aurifère par la vapeur surchauffée, en maintenant la nacelle à peu près à la température à laquelle la réaction se fait rapide-

ment, entre 250 et 3000. Il ne se dégage plus d'hydrogène sulfuré vingt-quatre heures après le commencement

des réactions. La dépense d'eau est de 55 litres, soit de 14o p. d'eau pour i p. de pyrite. L'influence du surchauffage de la vapeur est ,donc de diminuer la, dépense de va-

peur d'eau dans le rapport de 100 : 42, L'amalgamation de la pyrite grillée se fait avec facilité et donne même un rendement plus élevé que celui que j'avais obtenu en grillant la même pyrite par la vapeur non surchauffée. Je ne peux pas insister sur ce rendement plus élevé, parce que l'appareil d'amalgamation n'a pas été le même dans les deux cas. Je constate seulement que le surchauffage de la vapeur a réduit de plus de moitié le temps de l'opération et la dépense d'eau vaporisée, sans influer sur le rendement à l'amalgamation.

Blende. - J'opère sur un mélange de 200 grammes de blende argentifère et de 5o grammes de pyrite de fer, en chauffant le tube de terre entre 250 et 3oo°. La réaction est très-vive pendant les premières heures ; le dégagement TOME XVIII, 1870.

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