Journal des Mines (1795-96, volume 3)
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plus dargée de parties salines et métalliques en hiver qu'en été ; ce..qui vient, suivant M. Mills , de ce que l'air sec qui circule pendant l'été dans les mines-, y favorise la cristallisation du sulfate de cuivre, tandis
sailles et d'un peu de charbon après quoi
soufre contenu dans le minerai suffit pour-entretenir la cornbustion. Ce soufre, volatilisé par la chaleur, est reçu dans des récipiens adaptés à ces fours. On a essayé de le purifier ; mais il est telle-
que pendant l'hiver, qui est toujours pluvieux en Irlande , les eaux qui s'infiltrent dans les filons redissoIvent les dépôts salins, et s'enrichissent par-
ment souillé par des matières hétérogènes, qu'on n'a.
pu encore y réussir complétement. Après que Je minerai a ainsi subi le grillage , on le porte dans
là, considérablement.
Quoi qu'il .en soit de cette explication , il est 'certain que, lorsqu'on retire de la mine une plus grande quantité d'eau vitriolique , cette eau est en même temps plus près du point de saturation. Une bouteille (whie-quart) inesure d'AngIer. terre, de cette eau telle qu'elle-sort de la mine de Cronebane ,,pesait ) 7440 grains, poids de Troy,
On en a retiré par l'évaporation 28 grains
sulfate ou o,0o383 , qui contenait 5 grains de cuivre s'Ur 480 de ce sel, ou o,o1o4. Le Sulfate de cuivre natif retiré de la mine rendait 30 grains sur 480, ou --1-.1(; :7= 9,9625 (2). On augmente aujourd'hui la concentration de l'eau retirée. de la mine --, au moyen du minérai pyriteux' pauvre. C'est même presque pçmr ce seul usage qu'on prend la peine de l'extraire ; car, quoique ce minérai soit le plus abondant, cependant, comme on a vu, on n'en exploite qu'une petite quantité. Après l'avoir brisé en morceaux d'une.; grosseur convenable , on Te met dans des fours qui contiennent de 5o à 15o tonneaux de minérai. On n'a besoin , pour commencer à y. mettre le feu, que de quelques brous-
des fosses remplies d'eau vitriolique , où on le laisse plongé quelque temps, après quoi on Je passe au bocard ; on lave ensuite celui qui en vaut la peine. Le minéral trop pauvre pour mériter cette dépense est jeté sur les haldes. L'eau de la mine qui a passé dans les bocards où l'on pile le minérai , s'est trouvé contenir 72 grains de sulfate de cuivre par bouteille; ce sulfate tenait de cuivre 0,025. Celle qui a séjourné dans les fosses , pesait
7776 grains par 'bouteille ; elle avait acquis , par conséquent , 0,044 de' son poids primitif. Évaporée , elle donnait 2 1 oo grains de sulfate, contenant 28 millièmes de cuivre (1.). La poudre cuivreuse produite par la cémentation contient en général 0,328 de cuivre pur. On l'exporte aussi en Angleterre. Il en a été chargé En 1788 tonneaux et .
En 1789
En 179 o >
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Les ouvriers qui travaillent à ces mines sont
payés avec des monnaies de cuivre que les entre-
Ces expériencesont été faites le 30 juillet 79r. L'eau de Ballaghan est plus chargée de sulfate : en octobre 1791, elle en a donné / 20 grains bouteille ; et 48o (trains de ce sulfate comtenaient 8 grains depar cuivre ou ;Li o,o166.
preneurs font frapper exprès pour suppléer à la ( 1) Suivant B erhenhout , l'eau de Bally-Murtaoh dépose par l'évaporation 7 gros et -1 do sédiment, ci celle do'Cronebane , 4
gros 16 grains,