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RÉSISTANCE DES FONDS PLATS CIRCULAIRES

une génératrice, calculée par la formule connue, est de l',36 par millimètre carré pour la pression de vapeur admise. L'effort était donc médiocre, puisque la charge de rupture de la fonte atteint 11 kilogrammes en moyenne par millimètre carré, dans les expériences classiques de Hodgkinson. Nous démontrerons que la fatigue du

métal était beaucoup plus grande dans les plateaux que dans le cylindre, de sorte que c'est dans l'un des plateaux que la rupture s'est déclarée. Examinons d'abord comment y travaillait le métal.

tout

Analyse du mode de fracture du fond plat. Cha-

DES APPAREILS A VAPEUR.

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boulon à l'autre, la plaque tendait à se gondoler, et le jeu

qu'elle éprouvait se rapprochait de celui d'une plaque non encastrée. Soumise à une forte pression, une semblable plaque prend la forme d'une calotte, et à mesure que la flèche prend plus d'importance, le bord circulaire libre s'écarte davantage du siège. Une plaque circulaire encastrée se déforme tout différemment; elle affecte une surface gauche. Elle présente de l'analogie avec une calotte parabolique dans la partie centrale, mais est courbée en sens contraire sur son pourtour, l'encastrement ayant pour effet d'empêcher le bord de la plaque de suivre la courbure de la région du centre. Ceci posé, considérons quatre nouveaux diamètres

cun des deux plateaux était boulonné sur la bride venue de fonte avec le cylindre, au moyen de huit boulons de 15 millimètres de diamètre, ayant leur axe à 30 milimètres de distance, de la paroi intérieure du cylindre. Ces boulons étaient par conséquent disposés sur un cercle de 484 30 = 454 millimètres de rayon ;

passant par le milieu des intervalles des boulons. On comprend que la fonte éprouvait la plus grande fatigue suivant ces quatre lignes. Si l'on porte son attention sur

et leur espacement d'axe en axe était de 2 n8454 , soit près,

cercle de distribution des boulons, on reconnaît que l'effort

de 36 centimètres. Les plateaux avaient 20 millimètres d'épaisseur. Comme

nous l'avons indiqué, ils n'étaient munis d'aucune armature propre à les empêcher de se déformer. La vapeur qui

les pressait, et qui tendait à agrandir en tous sens la capacité du vase dans lequel elle était renfermée, leur faisait prendre une forme bombée vers l'extérieur. La figure géométrique qu'ils affectaient alors est régie pal' une loi très complexe. En effet, un plateau ainsi disposé ne peut être assimilé ni à une plaque circulaire encastrée sur tout son pourtour, ni à une plaque circulaire reposant librement sur son siège. L'encastrement n'avait lieu (et encore, d'une façon assez incomplète) qu'aux huit points

d'attache, c'est-à-dire à l'extrémité des quatre diamètres correspondant aux huit boulons. Dans l'intervalle d'un

les forces d'extension que la pression de la vapeur déter-

minait dans la tranche cylindrique correspondant au de traction dans le sens circulaire variait comme il suit dans l'intervalle de deux boulons. Nul aux points d'attache, il croissait, de part et d'autre, progressivement jusqu'au milieu de cet intervalle, et atteignait là un maximum. Il en était de même dans les tranches concentriques voisines. La plaque tendait donc à s'ouvrir suivant les différents rayons tirés de son centre au milieu des intervalles des boulons. Par analogie avec le langage admis en acoustique , dans l'explication des vibrations des plaques sonores, on peut, dire que ces rayons comprenaient les ventres des tensions élastiques, tandis que les rayons intermédiaires, passant par les boulons, correspondaient aux nuds. Si l'on jette les yeux sur le dessin qui représente les débris juxtaposés du plateau, on y voit en effet figurées huit fractures rayonnant autour du centre de la plaque. Tome IX, 188G.

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