Annales des Mines (1894, série 9, volume 5)
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L'INDUSTRIE DU PÉTROLE
AUX ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE.
ment par l'acétate de plomb avant le traitement, ne donne aucune teinte avec ce réactif après l'attaque par
L'acide sulfureux provenant de cette épuration est perdu dans l'atmosphère, mais on doit prochainement monter des chambres de plomb pour l'utiliser à la fabrication de l'acide sulfurique. Les appareils de condensation sont très perfectionnés dans les usines de cette compagnie. Ils se composent d'une série de longs serpentins immergés dans des bacs alimentés par des eaux courantes. Les tuyaux de ces serpentins convergent aux récepteurs ou ils débouchent les uns auprès des autres, dans une chambre spéciale. Ces récepteurs ont la forme de boites dont les parois en verre sont disposées de façon à permettre non seulement de suivre la marche de l'opération, mais encore de prélever des échantillons pour en faire l'essai. Généralement les vapeurs non condensées sont dirigées sous les chaudières ou les alambics pour y être brûlées, ce qui donne
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l'oxyde de cuivre. ci
Les essences et les huiles ainsi fabriquées ne se distinguent pas, nous a-t-on affirmé, des huiles pensylvaniennes quand on les brûle : il ne se dégage pas de vapeurs
sulfureuses, les mèches ne charbonnent pas, les verres restent sans se tacher. L'oxyde de cuivre doit être en grand excès, car, sans cette précaution, les tuyaux sont rapidement corrodés, et même on substitue aux tuyaux en tôle des tuyaux épais en acier. Le sulfure de cuivre formé, mélangé de goudron, est égoutté à froid, puis dans des fours inclinés. Le résidu,
qui paraît sec, passé sous des pilons ou des meules, redevient liquide. La masse épaisse est envoyée sous des filtres-presses, et les pains obtenus, concassés, sont conduits dans le haut de cylindres en tôle, doublés de briques réfractaires, chauffés par un foyer inférieur. Ces cylindres
portent six tablettes en matériaux réfractaires sur lesquelles le sulfure de cuivre descend successivement, et lorsqu'il arrive sur la tablette inférieure, il est changé en une poudre fine d'oxyde de cuivre. La chaleur du foyer a pour effet unique d'entretenir une température suffisante pour que le sulfure de cuivre,
imprégné de produits hydro-carbonés, prenne feu et s'oxyde, de telle sorte que la presque totalité de la chaleur est dégagée par l'oxydation du sulfure de cuivre. L'oxyde de cuivre est retiré et séché à l'air, en couches minces, sous des hangars. La fabrication était assez active, le 11 février 1892, pour qu'on eût à régénérer 75 à 100 tonnes d'oxyde parjour.
La matière cuivreuse originelle est de la pyrite cuivreuse grillée, de la matte ou du cuivre noir provenant des mines du lac Supérieur.
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de sérieuses économies de combustible. On a renoncé dans les usines de la Standard à la dis-
tillation dans le vide ou sous l'influence de la vapeur surchauffée.
Épuration des produits. - Elle est opérée par des traitements à l'acide sulfurique, à l'eau et à la soude caustique. L'acide sulfurique est employé à l'état concentré et la soude en dissolution à 12 ou 150 Baumé la soude des usines américaines est d'origine anglaise. Pour les produits légers un demi p. 100 d'acide suffit le brassage se fait au moyen de palettes rotatives et non au moyen d'une soufflerie comme pour les huiles propre;
ment dites.
Pour l'épuration des huiles lampantes on emploie 1 à
1 1/2 p. 100 d'acide sulfurique.
L'opération s'exécute dans de grands bacs cylindriques en tôle doublée de plomb ; le fondpu cylindre a la forme d'un entonnoir qui se termine par
un tube auquel est