Annales des Mines (1905, série 10, volume 8)
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CONDITION DES OUVRIERS DES MINES EN AUSTRALASIE
en ont besoin. La grave question de leurs moyens d'existence, une fois venu le moment où ils ne sont plus capables de gagner leur vie par le travail des mines, ne paraît donc pas encore suffisamment résolue. Cela est d'autant plus vrai que ce moment doit venir plus vite en Australasie qu'ailleurs, maintenant qu'il n'est plus permis à la plupart des exploitants d'employer de vieux ouvriers moyennant des salaires réduits ; je rappelle en effet que, de par la pratique de l'arbitrage, les patrons sont généralement obligés, sans aucun tempérament, de payer à tout ouvrier un salaire minimum, fixé eu égard au travail que peut fournir un homme dans la force de l'âge.
RÉSULTATS OBTENUS AVEC LES EXPLOSIFS DE SURETE
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COMMISSION DU GRISOU.
SUR LES RÉSULTATS OBTENUS AU SIÈGE D'EXPÉRIENCES DE FRAMERIES AVEC
LES EXPLOSIFS DE SURETE
[La fin à la prochaine livraison.) I. — RAPPORT PRÉSENTÉ A LA COMMISSION Par M. G. CIIESNEAU, Ingénieur en Chef des Mines, Secrétaire de la Commission.
A la suite de la communication faite au Congrès des Mines tenu à Liège, en 1905, sur les résultats obtenus à Frameries par les Ingénieurs de L'Etat Belge dans leurs études concernant les explosifs de sûreté, la Commission française du grisou a été appelée à examiner l'opportunité de rechercher, au besoin par des essais effectués en variant les conditions de ces expériences, si les explosifs nouveaux préconisés à Liège offrent des avantages réels sur ceux usités dans les Mines françaises. Les expériences poursuivies au siège de Frameries, et encore en cours, ont fait l'objet d'un rapport détaillé inséré dans le tome I des Comptes Rendus du Congrès de Liège, et présenté par leurs auteurs, MM. Watteyne, Ingénieur en chef du Corps des Mines Belge, Directeur du service des accidents miniers et du grisou en Belgique, et Stassart, Ingénieur principal des Mines à Mons.