Annales des Mines (1911, série 10, volume 19)
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ÉTUDE SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES
ÉTUDE SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES
gesberg, un exemple de ce second cas, traité dans toute son ampleur. Les ateliers d'enrichissement magnétique ont subi au contraire, depuis l'origine, des modifications qui ont amené une complication un peu plus grande, de façon à permettre d'arriver dans les meilleures conditions à des sligs les plus riches qu'il soit possible en fer. Au début, le schéma était très rudimentaire ; le minerai entrant passait dans un broyeur à boulets que suivait directement le séparateur magnétique donnant, d'une part, le slig, de l'autre, le stérile. Une installation comprenait donc seulement un broyage et une séparation. Vers 1903, la préparation devient déjà plus complète; le broyage initial comprend deux phases, un broyeur de gros préparant le travail du moulin à boulets suivant. Le séparateur vient ensuite, donnant, d'une part, du stérile immédiatement rejeté, de l'autre, une matière enrichie en fer, qui est à nouveau envoyée à un second séparateur finisseur; celui-ci donne du stérile et un slig que l'on crible en deux catégories : le fin au-dessous de 0 mm ,4 en moyenne (0,5 à 0,3) et le gros au-dessus de cette dimension; ce dernier est renvoyé au moulin à boulets pour subir une seconde pulvérisation : donc deux broyages, deux séparations, un criblage. On apporte ensuite de nouveaux perfectionnements jusqu'au schéma actuel complet suivant: le premier broyage est suivi d'un premier triage magnétique éliminateur d'une partie du stérile, qui n'a aucunement besoin d'être pulvérisée à fond. Le broyeur à boulets reçoit donc seulement le magnétisé du premier appareil, d'où pour lui un travail relativement moins grand'. Il précède un second séparateur, qui donne encore un stérile à rejeter et un premier slig que l'on pulvérise à outrance dans un tube mill que suivent deux séparateurs en série, le second ne recevant pas le non-magnétique éliminé par le premier. Les pr°"
duits n'ont pas alors à revenir sur leurs pas dans le trai-
tement complet, et le passage à travers l'atelier est