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ÉTUDE

SUR LES MINERAIS

DE FER SCANDINAVES

On utilise aussi parfois des broyeurs à meules tournantes et roulantes comme à Klacka-Lerberg, où le magnétisé du premier séparateur, morceaux de 60 à 18 millimètres, est traité avant d'aller au cylindre broyeur du gros ; on y passe de 3.500 à 4.000 kilogrammes à l'heure, et on y amène 60 p. 100 environ à des dimensions inférieures à 5 millimètres. Aucun des appareils précédents ne pousse bien loin le broyage, et ce sont seuls les moulins à boulets ou les tubes mills qui sont employés couramment pour réaliser les faibles dimensions, nécessaires pour les sligs de première qualité.

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FIG. 17.

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— Coupe d'un broyeur Grôndahl.

Les broyeurs à boulets sont de trois types, le type Grôndahl (fig. 17) avec ses deux modèles grand et petit, le Landen-Josephson et le Smidth. Les Grôndahl sont, du reste, absolument prépondérants, puisque, sur 40 appareils en service dans les installations en marche en janvier 1910, contre 17 et 20 respectivement des grands et petits modèles Grôndahl, on ne pouvait opposer que 2 Landen-Josephson et 1 Smidth. Les Landen-Jostephson ne sont d'ail-

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leurs que des modifications des broyeurs Krupp dont ils ne se séparent que par des détails. On a aussi employé des broyeurs type Heberles, à Striberg. Les broyeurs grand et petit de Grôndahl diffèrent principalement par leurs longueurs, 2 mètres pour le premier, 1 mètre pour le second ; en outre, les bases d'arrivée et de sortie, qui sont coniques dans le grand modèle, sont planes dans le petit. Le garnissage intérieur est constitué par des barres de fonte coulée en coquille pour la surface latérale du cylindre et par des plaques de même constitution pour les bases ; de manière à faciliter les remplacements, les plaques de base sont formées de deux parties, une centrale et une périphérique, cette dernière s'usant plus vite que la première et nécessitant par suite des changements plus fréquents. Les barres latérales ne sont pas ordinairement jointives, mais espacées de 30 millimètres. Les boulets broyeurs sont en fonte de première fusion ou de seconde fusion coulée en coquille, ou en acier dur. Leur nombre et leur poids varient suivant les appareils et surtout suivant les minerais qu'ils ont à passer ; l'usure est également fonction des conditions locales. Les matières introduites dans ces broyeurs ne doivent pas dépasser, en général, la dimension de 35 à 40 millimètres ; on les amène à l'intérieur du moulin par un conduit conique et avec un courant d'eau dont la vitesse est réglée suivant le débit que l'on veut donner à l'appareil et, par suite, suivant la finesse de broyage que l'on veut réaliser ; les broyeurs, en effet, ne comportent souvent pas de tamis de sortie, et l'eau qui remplit l'intérieur assure seule l'évacuation des parcelles broyées ; mais de nombreuses nouvelles installations se complètent par des tamis de sortie dont les mailles, suivant les cas, ne laissent passer que ce qui est au-dessous de dimensions comprises en tre 2 millimètres et 0 mm ,5.