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un appareil normal k quatre systèmes d'aimantation, nécessiterait 20 ampères. On peut modifier facilement l'appareil précédent pour en faire, au lieu du finisseur qu'il est, un simple préparateur dégrossisseur pour les produits des moulins à boulets avant leur envoi aux tubes mills. Il suffit, en effet, de réduire simplement le nombre des groupes d'aimants, de n'en mettre que deux seulement comme dans le type ordinaire avec courroie de 600 millimètres de largeur et avec pièces de fer doux de plus grande section. La vitesse de translation de l'appareil dans les deux types est de 0 m ,7 à 1 mètre par seconde. Ajo.utons, pour finir, que les axes des deux cylindres extrêmes ne sont pas dans un même . plan horizontal et qu'une inclinaison de 8° existe dans le sens du transport des matières. Coupe perpendiculaire

Coupe parallèle a

â J 'axe de rotation

l'axe de rotation

f\

Jp

n FIG.

35. — Séparateur Ekman-Markman.

Le séparateur Ekman-Markman (fig. 35) n'a en ce moment qu'une seule application dans l'atelier d'enrichissement de Vintjârn ; on le connaît aussi sous le nom d'ap-

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pareil de Morgardshammar, usine où on le construit. Il se rapproche des séparateurs à cylindre tournant dont nous avons eu déjà l'occasion de signaler de nombreux exemples, mais il se distingue par un certain nombre de points particuliers intéressants. Tout d'abord, lesmatières, au lieu d'arriver sur la surface extérieure tournante, sont introduites par l'intérieur; elles tombent alors sur une série de lamelles alternantes de fer doux et de métal non magnétique constituant la paroi tournante, lamelles sur lesquelles agissent les champs de trois électro-aimants extérieurs; le non-magnétique qui n'est, pas attiré par les pôles secondaires constitués par les lames de fer doux est évacué de suite en dehors de l'appareil par le courant d'eau d'amenée, la sortie étant facilitée par une légère conicité de la partie tournante, qui, au lieu d'être cylindrique comme dans les appareils précédemment décrits, est ici un peu tronconique. Le. mouvement de rotation, maintenant le magnétisable en face des aimants successifs, le fait remonter progressivement et, au moment où l'influence du champ ne se fait plus sentir, un courant d'eau le détache des lames de fer doux et l'amène sur une bande sans fin présentant, insérées sur elle, une série de petites lamelles de fer doux. Cette courroie sans fin est animée d'un mouvement de translation qui commence par la ramener dans le champ magnétique de l'appareil, ce qui permet de réaliser une seconde séparation de la manière suivante : les lamelles, de fer doux s'aimantent par influence et attirent à leur surface les parties magnétisables en laissant entre elles le non-magnétique, non isolé dans la première opération ; on dirige alors sur la courroie un courant d'eau qui en lave la surface en entraînant avec M ce que les lamelles ne retiennent pas, pour le réunir au déchet de la première séparation. La courroie poursuivant sa marche quitte le champ et est débarrassée de son slig magnétique purifié par un dernier courant d'eau