Annales des Mines (1818, série 1, volume 3)
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EABEICAnON nu LAITON'
que par cette opération la blende perdait 6,1à. de son poids et se transformait en une matière analogue à la calarnine:,- d'un rouge de brique,
et "composéed'environ.:
0,95 .oxide .de zinc.
- et 0,07 oside de fer.
Ces exp,érienceS,r2aVaient prouvé aussi que le
sulfure--de zinc Où le sulfure de fer mélangés, même en forte proptiOn, ,à.:" la blende grillée, n'empêcheraient point la forination du laiton, et ne lui corhinuniqueraient-aucune mauvaise qualite (t) Ceefaigyoi nous'ont guidés dans (s) Je ne .rapporterai pas ici les essais qui ont eu pour
objet la Préparation du laiton avec la blende grillée ; ces essais avaient déjà été faits il y a long-temps aulabeiratoire de l'école des-niâtes -par M. Vattquelin, et répétés- depuis, à diverses reprises, toujours avec succès; mais je citerai les 'expériences suivantes : e-OP a mis .G4?s411',1qx.TuSe mOaPget;de 20 grammes de den-de grillée, -r0. gr. de blende crue et icergr de poussière de chai-bol:l'y on a placé par-dessus 3o granimes de cuivre rouge
en limailles, qu'on a recouverts d'un peu dé. charbon : le creuset a été chauffé graduellement pendant une heure, puis exposé pendant un-quart d'heure au vent moyen du soufflet de la forge comme un essai de_cuivre. On a eu un gros culot
et quelques grenailles ; le tout pesant 34gr.,10. Le laiton devait donc contenir environ3ei',12, deziee y il Pi.éientait Mi très-beau' grain dans sa cassurë; 'mais la sur-ce du- Culot avait un aspect grisâtre qu'on n'obrawepas ordinairemént. En dissolvant ce culot dans l'acide' nitro-mtnieique, et ajoutant à la liqueur du nitrate de baryte, bti*à.tsebtiv'é qu'il -dev'et 'contenir à-peuprès d--; de soufre nul doute que cette's-ubstanCe ne provînt
de la pellicule grise; Probablement composée de sulfure de fer, de cuivre et de zinc,i'adhéraient au laiton Les matières pulvérulentes, au milieu- ésquelles se trOtiyaient le culot et les grenailles, ayant été laréeS pour en séprer le charbon, il est resté une substance qui s'est domportée chimiquement comme de la blende non altérée. -
2'. On a traité, comme ci-dessus, un mélange de 15 gr.
36e les essais que nous avons dirigés, M. Boucher et moi, se sont trouvés pleinement confirmés par les résultats que nous avons obtenus. M. Boucher avait fait transporter à Jemmape 456 kilogr. de blende de Pontpéan; on a tout 'AVEC LA BLENDr.
employé.
Cette matière n'a pas exigé plus dé temps
Mouture:
pour sa préparation mécanique que le mélange ordinaire; en huit heures-on a pu en moudre et en blu,ter. 400 kilog,r. Les ouvriers l'ont trou.Vée un peu plus dure que la calamine grillée, mais beaticoup -moins tenace que le kiess. 6°. La-blende ,étant pulvérisée, on a d'abord esSayé. délà 'g-rifler sous des moufles en terre échauffées par la flamme qui. sort des fours à de blende 'grillée,-
Grillage.
tle p,yrite's. pulvérisées et 7gr.5 de
poussière de charbbn,,' dVec io gr.cuivfe fouge. Le culot et les grenailles réunis Pesèrent r Igr'20-;' le laiton était très, beau. Le résidu lavé pesait 6175 : on a -trouvé, par l'analyse, qu'il contenait un peu de cuiv-re et.er.6de..zinc métallique Il semble donc qu'une partie de soufre du sulfure dé fer s'est, Combinée avec. du zinc, mais la qualité du laiton n'a été au' cunement altérée. 5°. On a traité, comme ci-dessus, r5sr. -de blende grillée;
4 gr. de sous-sulfure de fer artificiel PUlvérisé et 71'5 de. Poussière de charbon, avec io cuivre rouge. L'alliage' obtenu était très-beau, et pesait 12gr.30,: le résidu lavé était, d'un brun foncé, et pesait 41'50 : il contenait un peu de cuivre et seulement O5"20 de zinc métallique: Le."smis-sulfure de 'fer, n'abandonnant point de soufre par la chaleiir, il ne s'est point' formé de sulfure de zinc comme dans l'expérience précédente.'
40. On a recherché le fer dans le laiton obtenu dans les divers essais., mais on...n'en a pas_trouvé-un atome. L'oxide,
-
qui est au maximum dans la blende grillée, est. ramené eri. partie à l'état métallique, et en partie à l'état_d'oxide au mura par l'opération, et se présente sous la forme de 'sCories. noires magnétiques qui adhèrent au culot, mais qu'il est faae d'en détacher.
