Annales des Mines (1827, série 2, volume 1)
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EXTRAITS DE JOURNAUX.
CHIMIE.
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acide impur une assez grande quantité d'eau chaude, qui en sépare la naphtaline, puis on l'agite avec du carbonate de baryte en poudre jusqu'à saturation complète ; le sulfo-naphtalate de baryte reste en solution , et le résidu contient du
carbonate et du sulfate de baryte avec une petite quantité d'un autre sulfo-naphtalate de baryte, qui est peu soluble; enfin, on décompose le sulfo-naphtalate de baryte par l'acide sulfurique. J'ai analysé le sel de baryte de la manière suivante : i O. j'ai dosé la baryte en grillant le sel dans un creuset de platine, et traitant le résidu par l'acide sulfurique ; 2°. j'ai dosé l'acide sulfurique en décomposant par le deutoxide de cuivre une portion du sel mêlée avec du carbonate de baryte ; 3°. enfin, pour avoir le carbone et l'hydrogène, j'ai traité une autre portion du sel par
le deutoxide de cuivre, à la manière des substances végétales. J'ai eu pour résultat Baryte. Acide sulfurique .
Carbone.. Hydrogène
.
. .
al. 78 0,2757 0,301778, 85,35 2 et. 8o o,4 r3o-118,55-20 at.-120
0,0277 8,13 8 at.
8
Il résulte de là que l'acide sulfo-naphthalique est composé de 2 atomes (l'acide sulfurique , 20 de carbone et 8 d'hydrogène, et que, dans les sulfo-naphtalates , la moitié de l'acide sulfurique présent est neutralisée par la naphtaline. La naphtaline ne se combine ni avec l'acide phosphorique ni avec l'acide muriatique.
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28. Moyen de découvrir la présence de /'ACIDE BORIQUE dans les minéraux, à l'aide du chalumeau ; par M. Ed. Turner. ( J. d'Édimb.)
Un grand nombre d'expériences que j'ai faites
pour trouver un moyen de découvrir la pré-
sence de l'acide borique dans les minéraux par un essai au chalumeau m'a fait découvrir le procédé suivant, dont j'ai constaté l'efficacité en en faisant l'épreuve avec toutes les pierres dans lesquelles l'analyse chimique a constaté la présence de cet acide.
On fait un flux avec une partie de fluate de
chaux et 4
parties de bi-sulfate de potasse. On.
en mêle une certaine quantité avec le minéral pulvérisé (une à deux fois le poids du minéral ); on humecte le mélange sur la paume de la main, et on en place une petite portion sur le fil de platine, puis on chauffe, au dard du chalumeau, dans la partie de la flamme située entre l'extrémité de la mèche et la pointe du cône bleu. Lorsque le minéral renferme de l'acide borique, la flamme se colore en un beau vert autour de la matière d'essai quelques instans avant que la fusion
s'opère ; il est essentiel de remarquer que la couleur disparaît aussitôt que la fusion a lieu , et qu'elle ne se reproduit plus. Le fluate de chaux, le bi-sulfate de potasse, le bi-fluate de potasse, isolément; le fluide (le chaux et le sulfate d'ammoniaque; l'acide sulfurique, ne présentent pas le même phénomène avec les minéraux qui renferment l'acide borique. Il est probable qu'avec le mélange de fluate de chaux et de bi-sulfate de potasse il se forme de l'acide fluoborique.