Annales des Mines (1832, série 3, volume 1)
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EXTRAITS.
CHIMIE.
Quand un verre a pris une couleur vert hou.teille, plar l'effet de foxidation du cuivre, on le ramène promptement au rouge en y ajoutant un corps désoxigénant , tel que du charbon en poudre , du tartre brut, du noir de fumée, etc. 67. Observations sur les nzodifications que su-
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stances : il prend toujours un aspect nacré et
cristallin : cependant il n'augmente que très-peu de poids. Il est probable qu'il une certaine époque
de l'opération le cuivre absorbe nue certaine quantité d'azote, mais que plus tard ils abandonnent ce gaz. La platine et l'or ne sont aucunement altérés par le gaz ammoniacal.
bissent les MÉTAUX dans leurs propriétés physiques par l'action combinée du GAZ AMMONIACAL
et de la chaleur ; par M. C. Despretz.
Ann.
de ch. , t. 43 , p. 132.)
Ayant fait passer du gaz ammoniacal très-sec et pur sur du fer chauffé au rouge dans un tube de porcelaine , j'ai trouvé que le poids de ce métal
a augmenté de 7 à 11,5 sur ioo. Le fer ainsi
traité est devenu blanc , cassant, et même friable,
moins altérable par l'air et par l'eau que; le fer -ordinaire : il a conservé sa vertu magnétique et sa facile solubilité dans les acides ; sa densité s'est
réduite à environ 5. Lorsqu'on le fait chauffer dans un courant de gaz hydrogène, il perd environ 0,07 de son poids, et il se dégage de l'ammoniaque. Traité par l'acide sulfurique étendu, il laisse dégager de l'azote et une quantité moindre
de gaz hydrogène que n'en donne le fer pur, et il y a en même temps formation d'ammoniaque. Il parait évident, d'après ces expériences , que le fer décompose l'ammoniaque, et retient en com-
binaison une partie de son azote. Le cuivre est bien plus altéré par le gaz ammo-
niaque que le fer. 11 perd jusqu'à moitié de sa densité, devient plus écailleux, plus poreux et prend des teintes variées :il est gris, jaune, verdâtre , orangé, rose, pourpre, selon les circon-
68. Sur le KERMÈS; par M. Gay-Lussac. ( Ann.
de chim., tom. 42, pag. 87.) Le précipité rouge orangé, que l'on obtient en faisant passer un courant d'acide hydrosulfurique dans une dissolution d'émétique, est un proto-sulfure d'antimoine hydraté. Desséché à 1000, il retient de l'eau, mais en quantité insuffisante pour former un hydrosullate : il en abandonne successivement jusqu'à environ 2300 : à ce
terme il n'en retient plus, et devient noir. Il me parait analogue au peroxide de fer hydraté, qui ne perd aussi son eau que successivement, en brunissant de plus en plus et à mesure que la tem-
pérature s'élève, et qui ne prend une couleur rouge qu'au moment on il est devenu tout-à-fait anhydre. L'acide hydrosulfurique produit aussi dans la dissolution de perchlorure d'antimoine un précipité rouge orangé ; mais ce précipité est un persulfure hydraté que la chaleur décompose en soufre qui se volatilise, et en proto-sulfure noir semblable au précédent, mais moins fusible que le sulfure naturel. Le kermès préparé par le procédé de Cluzel est un oxi-sulfure hydraté. En effet, il retient