Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)
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EXPLOITATION DES MINES 356 séparément, pour le compte des diverses compagnies d'ouvriers. Da:ns les mines d'étain , où la
préparation mécanique est plus compliquée que
pour les mineraiSde cuivre , le prix à payer par les tributors, pour le cassage et le lavage deleurs minerais, est souvent fixé d'avance. Ainsi,
à Huel-Vor, une compagnie, composée de huit ouvriers, qui exploitait un massif de minerai , lors de mon passage , recevait pour tribut 5 schellings
dans une livre de la valeur du minerai vendu, c'est-à-dire 7' du produit de la vente. Elle payait le cassage (les minerais extraits par elle, à raison .de 2 schellings, par centsacs de u r gallons chacun,
de minerai cassé ; elle payait ensuite 8 pence pour le bocardage et le lavage de chaque sac de minerai cassé. A Pembroke, les ouvriers qui exploitaient un massif, en boisant de la manière que j'ai décrite, recevaient 9 schellings dans une livre de la valeur du minerai vendu, c'est-à-dire ,o du produit de la -
yen te.A Fluel-Friendshi p,j'ai vu exploiter un massif
Airage.
moyennant un tribut de u schelling 6 pence seulement dans la livre, c'est-à-dire de -2- du produit de la vente du minerai de cuivre. On estime le taux moyen du salaire de l'ouvrier à 2 schellings 6 pence ( 3 fr. 62 c. par jour ). 33. L'airage est engénéral très-bonrclans les mines du Cornwall et du Devonshire. Il se fait très bien naturellement, au moyen despuits d'extraction d'épuisement, des longues galeries horizontales qui les mettent en communication, et des puits inclinés qui vont d'un niveau à l'autre. Les seuls points où les ouvriers puissent être gênés, faute d'air, sont la dernière galerie de niveau, poussée à partir du puits d'épuisement, et les extrémité
DU CORNWALL ET DU DEVON.
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des galeries de niveau supérieures, que l'on prolonge et qui sont ainsi des culs-de-sacs. On emploie pour aérer ces parties des moyens artificiels, qui consistent le plus souvent à faire tomber de
Veau d'un niveau supérieur à un niveau infé-
rieur, dans une caisse ou tuyau incliné, et à recueillir au bas de la chute, dans un réservoir analogue à celui d'une trompe, l'air que l'eau amène avec elle, et que l'on conduit au fond des tailles, par une série de tuyaux en bois ou en fonte. On préfère pour cela les tuyaux de fonte, parce qu'ils durent indéfiniment, et que d'ailleurs les tuyaux de bois, qui commenceraient à se pourrir, vicieraient un peu l'air qui les parcourt. Quand on ne peut pas employer ce moyen, ou-foule de l'air frais au moyen d'une pompe ordinaire, ou bien ou aspire l'air vicié suivant les méthodes connues. Le transport souterrain s'exécute encore presque partout par brouettes roulant sur le sol des galeries. Cependant on a commencé à poser,' dans quelques mines où les distances à pareotirir sont considérables, des chemins en foie 34. L'extraction du minerai se fait au moyenExtraction des de mitaines à vapeur, et de câbles plats en chan- minerais. vre , lorsque les puits sont verticaux',fset lee plus souvent de chaînes en fer, lorsqu'ils sont en partie creusés, suivant l'inclinaison du gîte. Les câbles plats pèsent en général 8 ". par yard courant, et coûtent i livre sterling 18 Schellings par quintal de Câblés plats.
112 '.Cela fait revenir le kilogramme à of. 95"
et le mètre courant à 3'.76e. Ils sont formés de plusieurs parties 7réunieséntre elles de la manière indiquée par la
A, B sont deux
.feuilles de fer applati ou de tôle très épaisse, repliées air elles-mêmes, comme,on le voit dans,la