Annales des Mines (1834, série 3, volume 5)
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EXPLOITATION IDES MINES
a été la cause première des nombreuses améliorations qui , dans une période de moins de 20 ans ( de 1813 à 33o), ont réduit de moitié la consommation moyenne de toutes les machines en combustible, ou si l'on veut , doublé l'effet utile obtenu par la consommation de quantités égales de houille. ( Voir le Mémoire de M. John Taylor ,traduit Ann. des Mines, 3'. série, t.
p. 51 ).
Le premier soin à prendre a été de retenir les eaux dans les niveaux supérieurs, en les empêchant, autant que possible, de tomber au fond des travaux. C'est à quoi l'on est parvenu 10. en
soignant davantage l'entretien des galeries d'écoulement, les tenant libres d'obstructions, et établissant sur leur sol, toutes les fois que cela a été nécessaire, un lit artificiel imperméable aux eaux ; 2°. en faisant des travaux semblables dans les galeries horizontales situées à diflérens niveaux dans le gîte, et proportionnant, à chaque niveau, le nombre de pompes d'épuisement à la quantité d'eau qu'elles doivent extraire, laquelle se compose de celle élevée par les pompes niféeeures des niveaux plus bas, et de celle qui afflue pgurellement à ce niveau.,. M. Carne , dans le mémoire déjà cité (vol. HI, des Transactions de la société géolog. de Cornwall ), pense que la quantité d'eau aujourd'hui élevée par les pompes de quelques mines très profondes , est moindre que celle que l'on élevait il y a vingt ans : « On estime , dit-il, que la » quantité 'd'eau extraite aujourd'hui à . }Ltd.}H.Unity,et Poldice, et aux consolidatedinine4 etiféfee", d an'S*la galerie d'ec9ulernent, n'est gUèreS que les
de celle qui e,tagetralte au-
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trefois : et l'on n'extrait pas autant d'eau des » mines réunies de Treskirby, , Huel-Chance et North.-Downs, qu'on en extrayait autrefois de la seule mine de North-Do,,vris. »
Toutefois, il est permis de penser que, malgré les soins'apportés à l'entretien des galeries d'écoulement, la diminution apparente de la quantité d'eau élevée tient eu grande partie à la meilleure construction des pompes. Les pompes employées à l'épuisement des eaux Pompes de mines sont généralement des pompes fou_ d'épuisement.
l'antes à piston plein (plunger pumps). n'emploie g,uères les pompes élévatoires à pistons creux, que dans la partie inférieure du puits qui est exposée à être submergée; dans ce cas la tige du piston qui descend dans l'intérieur du tuyau ascensionnel est en fer forgé. Ce système
de pompes est décrit dans un mémoire de M. John Taylor , traduit en français et inséré dans les 2Inn. des Mines, 3'. série,t.P'., p.205. Nous nous bornerons en conséquence ici , à don-
ner. quelques détails de construction qui ne se trouvent pas dans cet endroit. L'eau est toujours foulée, dans les tuyaux montans des pompes, parie poids de la maîtresse tige
qui est à son tour élevée par le moteur. Quand ce poids est très supérieur à celui des colonnes d'eau foulées par les pistons pleins (plungers), ors'a soin d'en équilibrer une partie au moyen de balanciers placés à la surface du sol , dans des excavations latérales au puits, à différens niveaux , ou quelquefois par des colonnes d'eau
renfermées dans des tuyaux verticaux, qui pressent sur un plunger adapté à la maîtresse tige (roy. la suite du Mémoire). Deux maîtresses tiges