Annales des Mines (1834, série 3, volume 6)
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CANAL SOUTERRAIN
Ce canal souterrain a été commencé le 13 jan-
vier 1829. En août 1832, époque à laquelle il a été abandonné, il avait atteint une longueur totale de 1.i 3oln,2o. Il est compris tout entier, dans le terrain désigné par M. d'Omalius d'Halloy , sous le nom de terrain ardoisier, « principalement composé de couches alternatives de roches schisteuses et quartzeuses , plus ou moins inclinées, très souvent
verticales., communément dirigées du nord-est au sud-ouest, formant des espèces de bandes qui paraissent moins constantes que celles du terrain anthraxifère:, qui sont traversées »:par de nombreux filons: ordinairement 'quart»seux. » Puits percés Il existe, sur l'axe du souterrain , cinq puits sur l'axe du souterriin.r""'CiiDaum désignés, dans le cours de cet extrait -
pour plus de clarté, par les lettres A, B,-C; D et E, et deux puits supplémentaires F, G Les
cinq premiers seront conservés, après l'achèvement du 'canal pour servir à son airage , et aux répa-
rations dont il pourrait avoir besoin ; mais on en réduira les dimensions. Ces puits ont été .con.
struits dans le but d'accélérer le percement, au moyen de plusieurs points d'attaque simultanés. Le puits
placé à 442 mètres de l'ouverture
ouest du -.souterraimïaprésenté beaucoup de .difficultés dans son percement. Un marais, qui en était peu éloigné, y faisait affluer une telle masse
d'eau, qu'on n'a pu le poursuivre que lorsque la première tranche du canal, dont il sera question ci-après, a .été poussée jusqu'au. dessous de lui. On s'est alors débarrassé des eaux , au moyen d'un
trou de sonde, et ce puits a pu être terminé.
DE BURET ( LUXEMBOURG).
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a 28m,97 de profondeur jusqu'au niveau du plafond du canal.
Le puits B est distant, vers l'est de celui A, de 400 mètres : l'épuisement y a eu lieu à bras d'hommes jusqu'à la profondeur de 27-,4o mais .on a dû l'abandonner momentanément
à cause de la grande quantité d'eau qui y arrivait, et de l'excessive dureté du terrain.
On en a repris plus tard l'approfondissement au moyen d'une machine à vapeur et d'un équipage de pompes. Ce puits a, jusqu'au niveau du canal.,
La dureté des roches était telle que, malgré toute l'activité possible, les avancemens par quinzaine étaient au plus de 2',04 et au moins de Jm,J0. Dans le premier cas--,- le mètre courant coûtait 309fr-,o5, et dans le second 433'.,91, moyenne 3711r-,48 , pour la - maind'oeuvre seulement des mineurs, des manoeuvres employés à ramener les matières au , et,ides mécaniciens.
A cette dépense doit s'ajouter celle, de 45o fr. environ pour consommation de houille , poudre, chandelle , bois, huile, et pour réparation d'outils et confection de cartouches en cuir. Ainsi la dé-
pense totale par mètre courant n'a pas été audessous de 820 francs. Le puits C, placé à 600 mètres à l'est de celui B, est profond de 34m,28. Il a été conduit à ce point
en épuisant les eaux à bras d'hommes; mais ce mode étant insuffisant, ce puits , qui aurait dû atteindre la profondeur de 59m; 4 pour arriver au canal-, a été abandonné. Le puitsD, placé à 200 mètres à l'est de celui C,
a été enfoncé jusqu'à 21m;6o en épuisant les