Annales des Mines (1835, série 3, volume 8)
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DES ROCHES NOMMÉES GRUNSTEI N i4 sur les faces de clivage le plus facile y est un
phénomène très commun. Dans ces variétés à gros
ET GRUNSTEIN PORPHYRIQUE.
suivant la même direction, des faces encore plus lisses et plus éclatantes; mais ces faces sont celles du cristal même, et ne sont point dues au clivage. Ce clivage plus net forme, quant à la structure,
grains, le labrador est blanc-grisâtre, fortement translucide, et présente généralement ce chatoiement si connu, qui a toujours lieu sur la seconde face de clivage. Dans les variétés à moins gros grains , il est blanc de neige faiblement translucide sur les arêtes, et sans chatoiement ; les fa-
parce que dans faugite les clivages parallèles aux faces du prisme sont en général les plus nets.
ces de clivage sont dans ce cas moins distinctes, et la cassure est à fines esquilles. Ces dernières variétés de labrador se distinguent difficilement des variétés analogues d'albite; comme l'albite, il est très peu fusible au chalumeau ; comme lui , il n'altère point la teinte du borax coloré par le nickel, lorsqu'on le fond avec ce sel au chalumeau. Sa
comme dans l'hypersthenfels de Monzon,en Tyrol: ils forment alors 1111 hexagone symétrique', ayant deux angles de 118. et quatre de 1210, les mêmes' que ceux des faces de troncature sur les arêtes aiguës ( faces r ), dans certaines formes d'augite, par exemple, celle que représente la.fig. 95,
pesanteur spécifique est à la vérité un peu plus grandie, clans le rapport de 27 à 26, mais elle est difficile à prendre dans un hypersthenfels à petits grains. Il est plus soluble que l'albite clans l'acide
hydrochlorique concentré; mais il ne l'est pas encore assez pour qu'on puisse le distinguer à ce caractère. On ne l'a jamais observé avec de l'amphibole, mais seulement avec de l'augite ( sans
parler de l'hypersthène et du diallage ); quand cette substance raccompagne , il est toujours très facile à reconnaître. L'hypersthène a deux clivages, qui se coupent sous un angle de 88° environ, et un troisième, qui forme un angle de i34° avec chacun d'eux, et corres-
pond par conséquent à la troncature faite sur l'arête aiguë du prisme à quatre faces, auquel mènent les deux premiers clivages. Les premières faces de clivage sont en général sans continuité et peu distinctes; la troisième, au contraire, est souvent parfaitement nette ; quelquefois l'on aperçoit aussi,
une distinction entre l'hypersthène et l'augite,
Quelquefois les faces de plus facile clivage
delly-
persthène présentent des contours rectilignes,
Planche LXVII de l'atlas du même auteur. La couleur de rhypersthène est le brun foncé, le vert noirâtre ou le noir verdâtre. Dans quel q u es variétés brunes, comme celles de l'île Saint-Paul et de Penig , en Saxe, les faces de plus facile clivage présentent une teinte presque rouge de cuivre, et de plus un éclat nacré métallique, tandis que dans
les autres sens l'éclat est gras. Dans d'autres variétés brunes, comme celles de Neurone en Silésie, d'Elfdalen en Suède, la différence de teinte est au
contraire insignifiante et disparaît même tout-àfait , ainsi qu'on l'observe toujours pour les variétés vertes, comme celles de l'île de Sky en Écosse,
- où l'éclat seul est un peu plus vif et plus nacré
pour les faces de plus facile clivage.
L'hypersthène est toujours peu fusible au chalumeau. De petites esquilles, tenues dans la pince
de platine, fondent plus ou- moins bien en un
verre noir-verdâtre, attirable à l'aimant, propriété que la substance possède en général. déjà à un fai-