Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1836, série 3, volume 9)

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TRAITEMENT DES MINER AIS MIROARGENT.

le vent d'une sur une petite coupelle placée sous tuyère. exige 24 à Une coupellation de ioo quintaux traite 120 quin25 heures; à Scharnowitz où l'on jusqu'à 3o heures. taux à la fois, elle se prolonge la perte en arLa perte en plomb est de io L' Durée d'une gent est de i Comme on coupelle ordinairement coupeihition plus de 2 marcs d'argent au et pertes des plombs contenant retiennent encore r loth en métaux. quintal, les litharges inconvéargent; ce qui n'est pas un très grand.réduites et nient , puisque toutes les litharges sont Par la même repassent ainsi à la fonte d'imbibition. abstrichs raison .tin ne sépare pas les abzugs et les coupellation des litharges; et en général toute la qu'a Freyberg , où l'on se fait avec moins de soin marchandes. On consomme produit des litharges fagots. En Saxe la du bois blanc en rondins et des coupellés Perte est de 19 coniParatrice richesse ordinaire des plombs et la perte en arplomb de 8 en Saxe. loths ; la perte en ces résultats gent de 0,7 Il semblerait d'aprèsHongrie qu'à que les pertes sont plus fortes en aussi la différence n'est pas Freyherg; cependant forte qu'on pourrait le croire. Dans la réduction des litharges , il y a en général un gain d'argent, que les provenant de ce que l'on admet sans essai d'argent. Ce contiennent r loth litharges pauvres par la coupelgain diminue donc d'autant la perteplomb

car on

de même pour le lation. Il en est de plomb contiennent 86 = admet que les litharges 56 2-o. métallique et les fonds de coupelle au demiA la fin de chaque trimestre, on réduitordinaire, Réduction de la manière des litharges. haut-fourneau, préparé produites pendant fonds de coupelle les litharges et matières plombeuses sont cet espace de temps. Ces l'ordre suivant : traitées au même fourneau dans

DANS LA BASSEHONGRIE.

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d'abord la litharge pauvre, puis la litharge riche, les fonds de coupelle pauvres, et enfin les ma lues très-riches provenant de la voie de la litharge. L'allure est froide et le vent faible, l'ceil de la poitrine fermé ; la litharge est chargée du côté de la poitrine pour moins exposer le plomb à l'influence oxidante du vent. Pour former le nez, on charge des scories d'une fonte précédente, mais en aussi faible quantité que possible. Les produits de cette réduction sont du

plomb impur, et quelquefois un peu de mattes que l'on réserve pour les ajouter à la réduction des htharges du trimestre suivant. Les premières scories sont -encore

aussi les soumet-

on à une répétition, dès que les fitharges et fonds très-plombeuses' de coupelle sont entièrement chargés. Pour faciliter la précipitation du plomb de ces scories, on ajoute 20 de calcaire, et pour dissoudre les dépôts cuivreux et ferreux qui se forment dans le fourneau , on fait entrer dans le lit de fusion environ 3 2 de mattes crues. 'Une campagne dure une semaine ; par 24 heu-

res, on peut fondre 18o quintaux de litharge ,

fonds de coupelle et scories ; par ioo de litharge et fonds de coupelle, y compris la répétition des scories, on consomme 6o maass de charbon. Il y a gain en argent, d'après la richesse supposée des litharges , et une perte en plomb de 2 =. Tous les plombs résultant de la réduction 'des litharges , etc., sont liquatés , pour les débarrasser du cuivre et des autres matières étrangères, lesquelles, si on les laissait dans le plomb destiné à la fonte d'imbibition, rendraient la coupellation subséquente des plombs d'oeuvre , sinon impossible, du moins très difficile. Cette liquation se .

Tome IX, 1836.

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Liquation

des