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Annales des Mines (1836, série 3, volume 9)

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EMPLOI DU BOIS

DANS DEUX HAUTS-FOUANEADX DES ÉTATS-UNIS. 161

français, au service d'un haut-fourneau voisin, ont

à quatre mois environ, trois tonnes par jour (1). Le fourneau de Stockbridge , quoique mal construit, consomme moins depuis qu'on y a essayé le bois, et produit beaucoup plus, surtout depuis qu'on s'y est servi de l'air chaud. Le directeur, M. Alger, m'a répété, lui aussi, à diverses reprises, que le bois ne pouvait s'em-

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commencé cependant à introduire dans le pays de meilleures habitudes de carbonisation. La corde de bois, de 128 pieds cubes (3m.e.,60), revient dans la forêt à w fr. 67, soit 2 fr. 96 le stère.

Elle produit environ 35 bushels de charbon, pesant, quand il est bon et après quelques mois de séjour dans les halles, environ 10 kil, par bushel. Le bush el revient à 3o centimes environ, soit 3 fr.

par too kil. Le bois qu'on charge comme combustible dans

le haut-fourneau est, comme à Westpoint , du rondin de chêne, d'érable ou de hêtre. Faute d'a-

voir le temps de le couper, on jetait au fourneau, lorsque je le visitai, des pièces de 65 à 70 centimètres de long (1). On utilise aussi de cette manière les fumerons qui restent des meules de carbonisation. Le service du fourneau exige douze ouvriers, dont le salaire total est de 1.376 fr. par mois, soit par jour 46 fr. Le fourneau de Stockbridge travaille en fonte, n° 2. Cette fonte est affinée à la houille aux grandes forges de Saugerties , qui appartiennent à la même compagnie, et donne de bon fer. Pour produire cette foute, les hauts-fourneaux voisins, qui sont de petites dimensions, environ 9 mèt. de haut, consomment jusqu'à 200 bushels par tonne. Ils produisent en moyenne, pour une campagne de trois

ployer avec succès que dans un fourneau de grandes

dimensions. Il était persuadé que si son fourneau eût eu I2 11-1a. de haut et 3m,50 de 'entre, il eût été possible d'y mêler le bois et le charbon par parties égales. Suivant lui, deux cordes de bon bois (7m.c.,2o), dont on pouvait se procurer à l'usine une quantité suffisante à raison de 1°,67 la corde, soit pour les deux, 21f,33 , produiraient le même effet que cent bushels de charbon tendre, tel qu'on l'a ordinairement, et qui reviennent à 3o fr. C'est en 1834 que l'on a commencé à charger du bois. Voici les principales données de cette campagne (1) Un seul fourneau, celui de Lennox , dont le charbon est préparé avec des bois meilleurs et par des charbonniers français, ne consomme_ que 15o busbeLs environ.

Il produit moyennement trois tonnes par jour.

(1) On va établir une petite scie circulaire , à l'aide de laquelle un enfant, dans une demi-journée, débitera en pièces de 22 centimètres de long, plus de bois que n'en peut consommer le fourneau en 24 heures.

TOM LX, 1836.

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