Annales des Mines (1837, série 3, volume 11)
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ÉCOULEMENT DE L'EAU
PAR LES DÉVERSOIRS.
autre, et qu'elle fût descendue au-dessous d'une certaine limite, surtout dans les larges déversoirs et les barrages. Pour s'assurer de ce qu'il en était positivement, M. Castel a barré le canal de om,74. par des digues auxquelles il a donné successivement en hauteur om,225, ce,' 7 , 0"1,13 , o'",o93, o",04 et orn,o32 ; et il y a produit l'écoulement sous différentes charges. Nous donnerons plus bas les résultats qu'il a obtenus. Divers motifs ont porté à constater la hauteur à laquelle l'eau du canal se tieut le long des ailes du déversoir (portions de la cloison dans laquelle .
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Conséquences des expériences.
Pour que la formule Q = 2,95 m 1H Vit
bien établie, il faudrait que Q fût exactement charges et aux largeurs des proportionnel et à 1 et à. H I/H. déversoirs. Les expériences de 1835 avaient montré, qu'abstraction faite des charges au-dessous de o",05 Q est très-sensiblement proportionnel à la fonction. H V1-1 de la charge. Les 'expériences de 1836 ont pleinement confirmé ce théorême , que nous avons
mis ailleurs ( tome IX, p. 238) en toute évi-
il est ouvert, comprises entre l'ouverture et les parois latérales du canal ). A cet effet, on a pris
dence, et sur lequel il serait.superflu de revenir ici. Dans les premières expériences, avec lés déver-
quinze profils en travers de la masse fluide , dans le canal de om,36, à om,005 en amont des déversoirs, lesquels avaient des largeurs et des charges différentes. Enfin, on a demandé- quelle était la dépense, Expé, avec par les pertuis de navigation que f on ouvre dans un ear,1
soirs qui y avaient été employés,, on avait vu les dépenses aller continuellement .erraugmentant , dans un rapport plus grand que celui des largeurs. Mais les secondes ont prouvé que cette augmen-
additi"nel au les digues. Pour répondre à cette question, M. Casdéversoir. tel a ajouté à son déversoir de om,20, Coeffisur le bassin de o,m74, un petit canal -Charge.
de on',2o4 de long , et om,o153 de , et, sous les charges nopente ( tées à la première colonne ci-contre,
!
0,1114 0,526
k),0953 0,527 0,527
il a eu les coefficients inscrits à là 0,0598 0,528 seconde. Quoique les charges aient 0,05os o,53o plus que doublé, ils n'ont éprouvé que très-peu de variation; la valeur moyenne a été de 0,527. Elle eût été vraisemblablement 'un peu plus forte, et très-près de o,53, si la pente 'eût été de ordinaires.
, comme dans les passelis ou pertuis
dRéapport des
tation avait un terme ; et qu'en rétrogradant, c'est-à-dire en se servant de déversoirs .de moins en moins larges que ceux que l'on avait eus bord, les dépenses, au lieu de continuer à dinii-L nuer comparativement à la largeur, augmentaient, et fort rapidement. Des unes et des autres de ces expériences, on conclut : que lorsque, à partir de la largeur du bassin, les largeurs des déversoirs décroissent, les dépenses décroissent bien aussi, mais plus rapidement jusqu'à une largeur .un peu inférieure à la moitié de celle du bassin ; puis elles -
suivent une marche presque parallèle ; et peu après le décroissement devient moins rapide que celui des largeurs. Ainsi dans le bassin de on, -74 où l'on a eu, entre 0,74 et -o , douze largeurs.' qui décroissent comme.. les nombres notés à la; première des deux lignes des chiffres ci - après.; les dépenses respectives ( obtenues sous les charges