Annales des Mines (1837, série 3, volume 12)
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ÊTAT DE "LÀ FADEICATION DT. rER , 498 cela ne peut avoir lieu sans brûler en même temps beaucoup de fer..
Au reste, il y a des fontes tellement sulfu-
reuses, qu'on distingue au milieu des gueuses, et dans leur cassure, des noyaux de véritable pyrite de fer; quelquefois on peut écumer à la superficie du bain de métal fondu, dans le creuset d'affi-
nerie, du sulfure de fer liquide, qui monte et se sépare de la fonte, comme plus léger que celle-ci.
S'il est vrai, comme on l'assure, que l'on voit quelquefois, dans le four à puddler, brûler avec -une vivacité et un éclat particuliers, des noyaux de sulfure de fer, qui se trouvent encore dans le fine métal, il n'est pas étonnant que le même -phénomène se produise, quoiqu'on ne puisse
l'apercevoir, dans le creuset d'affinerie. Dans
tous les cas, la combustion d'une grande quantité de fer en doit être la suite, car le résidu de la pyrite brûlée est de roxide de fer. On a cherché à appliquer l'air chauffé, aux Apoie,,,,,, de rai, chaud aux foyers de fineries , vraisemblablement dans le but mazeries. de diminuer la consommation du combustible il ne parait pas qu'on en ait obtenu de bons effets. On a peu de détails sur les circonstances de ces essais ; cependant voici ce qu'on trouve dans le journal de voyage de M. l'ingénieur des mines Grutier, sur ce qui a été fait en Silésie ( 1833 ) : « Après avoir donné l'air chaud dans les mazeries de Kcenigshiitte , on observa qu'on ne pouvait travailler, chaque jour, que pendant cinq heures de suite, parce que le creuset devenait trop chaud; il se remplit de crasse, et la fonte ne blanchit plus. » L'auteur remarque, du reste, que les ouvriers, n'étant pas exercés à ce nouveau travail, .
ET AVENIR DUS FORGES.
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pouvaient bien ne pas pratiquer les manipulatons qui auraient été nécessaires pour le faire réussir. On
ailleurs comment un trop fort
échauffement du creuset, effet presque nécessaire
de la projection de l'air chauffé, peut nuire à la séparation du carbone, puisque c'est dans une circonstance analogue, et par le seul fait d'une très-
haute température, que se forme la fonte grise, très-graphiteuse, dans l'intérieur des hauts-fourneaux. Enfin, on a dit, et quelques observations semblent l'indiquer, que l'air chaud exerçait sur le fer une action moins oxidante que l'air froid, dans des circonstances semblables. S'il en était ainsi, on ne devrait pas s'étonner de voir cet air chaud produire moins d'effet que l'air froid sur la fonte pour la purifier, en oxidant les substances
étrangères qui s'y trouvent réunies, d'où résulterait une prolongation dans la durée de l'opération, et un produit moins parfait qu'en employant le procédé ordinaire. Au reste, soit que l'on considère ce qui se passe Vues théoriques le mazéage dans les foyers de finerie , soit que l'on veuille sur et le puddlage. expliquer ce qui a lieu dans les fours à puddler, il ne faut pas perdre de vue les observations sui-
vantes, qui sont dues aux chimistes suédois. M. Seven a fait une suite d'expériences (1), desquelles il résulte que : « dans les fours à puddler, comme dans les feux d'affinerie , la puis-
sance d'affinage, qui a lieu par la réaction de l'oxide de fer contenu dans les scories formées pendant l'opération, ou par celles que l'on ajoute, continue de s'exercer jusqu'à ce que les scories (1) Journal de Erdmann, 1' série, tom. XV, pag. 166.
Tome XII, 1837.
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