Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)
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DES MINES.
AÉRAGE
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duits de glaise. Cette conduite est placée dans
cheminée, ou tourelle K. Si le puits P était suffisamment profond, cette dernière construction deviendrait inutile. Lorsque la galerie que l'on veut aérer a une grande largeur, il peut être plus commode de la diviser en deux compartiments, par une cloison .verticale. -Dans tous les cas., la division de l'excavation en deux compartiments en fait une véritable conduite allongée, qui communique avec
un angle du puits ou de la galerie, suspen-
due à des crampons en fer s'il s'agit d'un puits,
posée sur le sol ou suspendue près du faîte
si c'est une galerie. En dehors de l'excavation, elle est mise en communication avec une tourelle, ou cheminée. On se contente même souvent, d'élever une cheminée en planches, ou de prolonger la conduite ( fig. 2 ) , en l'élevant verticalement de quelques mètres en dehors de
le jour par deux ouvertures. La cheminée on tourelle a pour but d'élever l'une de ces ouvertures, à un niveau supérieur à l'autre; une circulation continue d'air s'établit alors naturellement, tantôt dans un sens , tantôt dans l'autre, suivant les différences de température des parois de l'excavation , et de l'air atmosphérique (S 20, chap. ).
l'excavation. Une tourelle en maçonnerie est pré-
On ne donne le plus souvent aux puits, et surtout aux galeries de mines , que de petites dimensions, dans un but d'économie, ou de solidité. La nécessité de conserver un passage suffisamment large, pour le service de la mine, oblige à faire un compartiment beaucoup plus grand que tre, et quelquefois, surtout lorsque l'établissement de la cloison ne doit être que temporaire on lui substitue une simple conduite en bois, composée de caisses carrées, ou rectangulaires , mises bout à bout. Chaque caisse est formée de 4 planches bouvetées .et clouées. Elles s'emboîtent les unes clans les autres, à la manière des portions de tuyaux
de poêle, ainsi que l'indique la fig. 2, Pl. A, section d'une des caisses par un plan normal à
férable, parce que la température de ses parois intérieures est beaucoup moins affectée par. la température de l'air extérieur. Pour que l'établissement d'une cloison continue, ou d'une conduite en planches soit efficace, la condition la plus essentielle est que la section du compartiment étroit, isolé par la cloison , ou la section intérieure de la conduite, soit aussi grande que possible. 11 résulte en effet des formules données 5 18, que le volume d'air qui, toutes choses égales d'ailleurs, circule dans une conduite, augmente à mesure que sa section est plus grande. On doit donc, sans se laisser influencer par le désir d'économiser sur la construction
de la cloison ou de la conduite, disposer, pour l'établir, de la totalité de l'emplacement que l'on peut se ménager, sans trop gêner la circulation des ouvriers et des vases d'extraction (1).
son axe ; -B , section longitudinale de deux caisses mises bout à bout. Les Joints des caisses , mises bout à bout, sont calfatés avec des étoupes, ou en-
(1) On emploie quelquefois, au lieu de caisses en plan-
ches, des tuyaux dc tôle, ou même de zinc. Quand on
emploie la tôle, il arrive presque toujours qu'on se laisse aller, pour éviter une trop grande dépense, à donner à la conduite, un diamètre trop petit. Les conduites en zinc