Annales des Mines (1839, série 3, volume 16)
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DES 11AUTSFOU RNEAU X
SUR LES PRODUITS GAZEUX
carbonique fourni par la castine, on trouve
,924 pour la quantité de charbon contenue dans le mélange gazeux qui sort du fourneau. D'après les registres du roulement, on a ik-,688. Cette différence, qui est très-faible, tient en grande
partie à une perte d'air par les tuyères. Les 12'.655 possèdent, d'après une expérience
que je citerai plus tard, une température de
993°,5 C. En prenant pour la chaleur spécifique moyenne le nombre o,265, d'après un calcul que je donnerai aussi plus loin , on trouve pour le nombre d'unités calorifiques 3331,7. Or, pour produire cette chaleur , il faut brûler =-- o,4725 de charbon qui se perdent ainsi par minute. La quantité totale de charbon brûlé s'élève à i1-,688 par minute. Les gaz enlèvent clone, par la chaleur qu'ils possèdent, 28 p. 0/0 de ce charbon. Cette chaleur ne doit pas cependant être considérée comme complétement perdue : une partie est utilisée pour échauffer les couches supérieures à mesure qu'elles descendent jusqu'à la température de 9930, et pour chasser leur humidité. La véritable perte pourrait se calculer si l'on connaissait la température des gaz au gueulard ; mais celle-ci est impossible à déterminer par l'expérience, parce qu'elle est trop variable. On peut admettre qu'elle change de 0. à 6000. La véritable perte peut être déterminée plus exactement par le calcul, en cherchant la quantité de chaleur nécessaire pour échauffer les couches supérieures et pour vaporiser l'eau. La masse de combustible et de minerai qui se trouve _au-dessus de la couche, dans laquelle nous avons déterminé la température .a 3 pieds de hauteur ; correspond à une charge, et pèse 615L,6; comme
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dans une minute il descend 0,00132 d'une charge, il en résulte que dans l'espace de chaque minute, un .poids de 0,00132 x 615k.,6 ou o1.,86 du lit de fusion, sont élevés à une température de 993°, et
l'eau contenue se trouve vaporisée. Or, d'après l'analyse rapportée plus haut, les ok.86 de mélange renferme 0,1118 , qui, en se vaporisant, enlèvent 59,8 d'unités de chaleur, et consomment 0,0084 de charbon. La quantité totale de charbon
.brûlé par minute s'élevant à i,688, il en résulte qu'un demi pour cent de la quantité totale du charbon brûlé dans le fourneau , est consommé pour effectuer cette vaporisation. La portion de mélange qui descend par minute
est donc, déduction faite de l'eau, de 0,7483 qui
sont portés à la température de 993'. Si l'on prend pour la chaleur spécifique de ce mélange la fraction 6,34o, on trouve que 0k.,7483 d'eau serait portée par cette quantité de chaleur à une température de 993 x 0,34 337°,6 ou m kilogr. d'eau
à 252°,6. Or, pour produire ce nombre 252,6 d'unités de chaleur, il faut une quantité de charbon égale à252
7050
eest-à-dire 2,12 pour cent
de la quantité totale. Maintenant que l'on retranche cette quantité de chaleur utilisée que nous venons de retrouver, de celle emportée par les gaz à la profondeur de 5
pieds, on trouve en dernière analyse : que
25,4 p. 0/0 de combustible sont brillés en pure
perte pour communiquer aux gaz la chaleur qu'ils possèdent au moment oit ils sortent du gueulard, et qu'en somme, plus de 75 p. 0/0 de combustible, se trouvent perdus dans le procédé actuel du haut-fourneau.