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Annales des Mines (1839, série 3, volume 16)

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SUR LES TERRAINS 536 se trouvent dans la vallée du Donetz, où ils occupent quelquefois sur le sol une étendue assez con-

sidérable; notamment aux environs de Goundoroskaïa, de Kalitvenskaïa, d'Er katérinenskaïa et Oust-Bouistrianskaa.Cepenclantje n'ai marqué

sur la carte que les points où la craie a été reconnue d'une manière certaine. Les limites du terrain crétacé , en v comprenant terrain crétacé toutes les formations qui viennent d'être énumérées, ne pourraient pas être tracées d'une mai!1 nière continue; mais si l'on considère les points où la présence de la craie ne peut laisser aucun doute, la portion du nord-ouest de la carte comprise entre le Donetz, la vallée des Douvannoï et Limites de

une ligne droite qui partirait de quelques centaines de mètres au-dessus de rerkhnié-Douyannoï pour aboutir à la moitié du chemin entre odgornoïet Pope, peut être considérée comme appartenant presque exclusivement au terrain crétacé. En y ajoutant le petit îlot placé au 5.-0. de Bielinka on aura sur la carte l'espace qui est, Terrain carbonifère. (

Succession

des roches.

sans aucun cloute, recouvert par ce terrain. Le terrain auquel nous donnons le nom de carbonifère est évidemment le plus ancien de tous ceux qui sont compris sur l'étendue de la carte. On le voit plonger sous la craie un peu au nord de Soukhodoltchinskoi. , au sud de rérkhnié-Douvannoï , ainsi que le représente la coupe suivante prise la face tournée vers le cours de la vallée, un peu au-dessous,de cette dernière localité (fig. 2). La succession des roches qui constituent le terrain carbonifère paraît être la suivante, en commençant par les plus modernes : calcaire ; grès à

texture variable, ordinairement à grains fins habituellement compactes, passant parfois au

DE LA VALLÉE DU, DONETZ.

53,1

quartzite ; psammites ; grauwacke ; enfin schiste ardoisier. Il peut exister quelque incertitude sur les positions respectives de plusieurs de ces roches qui, dans certains cas, alternent les unes avec les autres : mais on ne peut douter que le calcaire ne soit supérieur à toutes les autres roches. Sans ajouter plus de confiance qu'elle n'en mérite à la preuve qui résulte de la différence réelle de niveau, comme on n'a presque jamais traversé de ligne de faite sans y trouver le calcaire au point culminant, on ne peut admettre une pareille circonstance s'il n'existe pas aussi une différence de

niveau géologique. Ce fait ne parait pas devoir être infirmé par le passage remarquable qui a lieu du calcaire à la grauwack.e sur le flanc gauche

de la vallée de la Biguine, dans un gisement fossilifère dont on a recueilli des échantillons pour constater cette particularité curieuse, ni par la présence au milieu des schistes de très-petites couches de calcaire qui passent aussi à la grauwacke.

Le calcaire offre peu de différences minéralogiques dans toute l'étendue du terrain carbonifère. Il est ordinairement grenu, à structure

très-serrée ou saccharoïde, à cassure conchoïdale, de couleur grise. La percussion y développe une

odeur fétide , surtout clans les gîtes fossilifères. On y rencontre , outre les fossiles , un singulier accident de structure auquel on serait tenté d'abord d'attribuer une origine organique , mais qui est du , à ce qu'il paraît, à un effet de compression des couches. Ce sont de petits cônes qui se détachent facilement de la masse, et dont la surface extérieure est sillonnée de stries nombreuses parallèles au plan de la base et des lits. Ce plié-

Calcaire.