Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1839, série 3, volume 16)

SUR LES TERRAINS 54° la direction , par la similitude des débris organiques, on doit en conclure la confirmation de la belle loi de constance dans la direction des soulèvements contemporains. On doit encore remarquer que la vallée du Direction généT e de la vallée monetz , dans la plus grande partie de son cours-, du Donetz. 'ét qu'un assez grand nombre de 'vallées placées au nord et au sud de cette rivière , ont des directions générales parallèles à celle du soulèvement du terrain carbonifère, de sorte que les lignes de faite intermédiaires sont aussi dirigées de la même

manière. Comme le parallélisme des vallées

principales et des terrains qu'elles sillonnent est loin d'être général , on n'attachera pas une importance majeure au fait qui vient d'être signalé on se contentera- de faire Observer qu'il prouve que la dislocation subie par le terrain-carbonifère a été assez prononcée pour que les dépôts postérieurs n'en aient pas fait disparaître la trace. Dans une question aussi grave que celle de État présumé des richesses mi- l'entreprise d'une exploitation minérale au milieu nérales. d'une région qui den possède presque point encore, les considérations théoriques ne doivent pas être le seul guide, et l'on ne saurait s'entourer de trop de documents, faire trop de recherches , avant de prendre une décision. Il ne suffit donc pas que l'identité du terrain carbonifère de la Russie méridionale avec le terrain de transition supérieur soit bien constatée, et que l'on sache qu'en général les exploitations houillères de ce dernier terrain ont peu d'importance il faut encore faire des recherches dans toute l'étendue de la formation , étudier les différentes couches qui se présentent. C'est ce que l'on a fait dans une partie du pays des Cosaques du Don

DE LA VALLÉE DU DONETZ.

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avec tout le soin que réclamait cette importante question. Or, autant que peut le faire présumer une rapide exploration de deux mois et demi

il n'est possible d'établir dans ce pays aucune grande exploitation minérale. Donnons quelques motifs à l'appui de notre opinion.

i° La plupart des affleurements de houille sont presque insignifiants. Les épaisseurs de 2o à 3o centimètres sont les plus fréquentes : on en

trouve beaucoup qui ont moins encore, peu qui aient davantage. L'épaisseur maximum s"élève très-rarement de i à =I mètres; mais d'après les recherches infructueuses ,sur une grande étendue de terrain pour découvrir le prolongement de ces couches, et d'après les exploitations observées dans les vallées de la Topoieva et de K oungriod'aï(' , on est fortement porté à croire que cette sur-épaisseur est due ordinairement à des amas, qui ne se comportent pas comme de véritables couches, et qui s'étendent à une très-petite distance.

2° La qualité de là houille est généralement médiocre. Quoique recueillie à l'affleurement, elle avait souvent paru meilleure qu'elle n'est en réa-

lité. Des essais directs à la forge ont réduit ces appréciations à leur juste valeur. Dans l'une des exploitations les plusimportantes du pays , à Popolskoï , elle peut être employée à forger le fer; mais, comme elle est très-sulfureuse , ce dest pas sans de graves inconvénients. Celle que l'on a extraite de l'affleurement cillinka-Popoll, sur la rive gauche de la Kamenka , a été essayée inutilement pour la réparation des outils, et l'on a été obligé de faire venir de la houille de LicitchaBallzka, à plus de 15o verstes (4o lieues environ),