Annales des Mines (1847, série 4, volume 11)
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Erni A ITS.
488 ilménique à l'état humide est Le sous-sulfate l'acide chlorhydrique entièrement insoluble dans qui le distingue très-
concentré et bouillant; ce nettement de l'acide niobique.prépare comme le Le chloride ilménique se masse cristalchloride tantalique. On l'obtient enà l'air humide, line , translucide , jaunâtre, qui, dégageant des vadevient blanche et opaque en l'eau avec décompose peurs chlorhydriques. Il de chaleur ; sifflement et un grand dégagement chlorhydrique et ilménique se produit des acides dégagement avidement et avec hydraté. Il absorbe formant un ammoniac sec, en de chaleur le gaz un courant de composé jaune qui, chauffé dans en sel ammoniac gaz ammoniac, se décompose et en ilméniurn. les L'ilménium n'est pas attaqué à chaud parl'eau. nitrique et même par acides chlorhydrique , grillage, il se convertit en acide régale. Par le ilménique. chauffé au rouge avec du L'acide ilménique donne une masse terreuse carbonate de soude sec en ilmégrisâtre que l'eau bouillante décompose pulvéruinsoluble, blanc et niate sodique acide, Par l'évalent, et en ilméniate basique soluble. basique ne d'ilméniate poration , la solution carbonique de l'air la décristallise pas. L'acide détermine un précipité compose peu à peu et y chlorhydrique et d'ilméniate acide. Les acides l'acide ilménitrique en précipitent empiétement contraire,
nique ; dans les mêmes circonstances, au acides tantalique et nioune forte proportion des l'acide chlorhybique reste en dissolution dans drique.
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25. Sur le NIOBIUM et le PELOPIUM ; par M. LI Rose.
(Ann. de Pogg., t. LXIX , p. ï 15.) Ayant reconnu que l'acide tantalique extrait de la columbite de Bavière devait renfermer une sub-
stance particulière, M. H. Rose parvint approximativement à l'isoler, en soumettant au rouge, à l'action d'un courant de chlore l'acide tantalique impur mélangé de charbon. Il obtint ainsi un perchlorure jaune facilement volatil et un perchlorure blanc qui l'était beaucoup moins. Traités par l'eau ces chloru res donnèrent des acides métalliques in-
solubles dans l'acide chlorhydrique. Ces acides traités à plusieurs reprises de la même manière, en purifiant à chaque fois par une sublimation à part les chlorides obtenus, ont permis à M. Rose d'obtenir les acides niobique, pélopique et tantaligue à l'état de pureté. Jusqu'ici M. Rose n'a pas encore trouvé de méthode pour les séparer dans l'analyse quantitative. Voici les principales différences que présentent les composés de ces divers métaux
Le ehloride pélopique fond à 212°, le chloride tantalique à 221° ; ils commencent l'un et l'autre à se volatiliser avant leur point de fusion, le premier à 125°, le second à 144"; ils sont blancs, le chloride niobique est jaune et plus volatil que les précédents.
Le chloride de tantale arrosé avec de l'acide sulfurique concentré, dégage, sans développement de chaleur, de l'acide hydrochlorique, et donne à froid une dissolution un peu opaline, qui se trouble par l'ébullition et se transforme par le refroidissement en une gelée blanche opaline. En traitant cette gelée par l'eau froide, on ne dissout que
