Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
208
ÉPURATION DE LA HOUILLE,
Report.
ÉPURATION DE LA HOUILLE. 0,119
o',077. Mais comme l'appareil étant bien entretenu pourra très-convenablement fonctionner encore au
209
Il n'est pas sans intérêt d'examiner les résultats pratiques et économiques de ces deux instruments.
Le lavoir à eau courante consiste dans une caisse rectangulaire établie suivant une pente de 10 à 1 cen-
bout de vingt ans et conservera une valeur fort appré-
ciable, supérieure à celle des matériaux, ce chiffre pourrait être réduit à or,o6 ou même o,o5; admettons. Enfin nous avons à comprendre la prime ou redevance due à l'invention que nous pouvons établir capi-
o,o6o
timètres par mètre. En amont est un plan incliné dirigé en sens inverse de l'inclinaison générale de la caisse et régnant sur le quart ou le cinquième de la longueur. Il
talisée à.. Total ou prix de revient maximum par tonne de charbon livré à l'appareil.
0,100
résulte de cette disposition, que le sommet du petit
0,279
A ce prix, le charbon est broyé ; classé par grosseur,
lorsqu'on le désire pour des services spéciaux; épuré avec la dernière perfection, de manière à n'avoir aucun
schiste dans le charbon, ni aucun charbon dans le schiste ; chargé en wagon pour l'expédition, ainsi que les schistes sur le wagon de décharge ; sans perte en charbon par les poussières, et en n'employant que le minimum d'eau indispensable. Lorsqu'on considère la multiplicité des opérations et leur perfection sur des masses si considérables, on est frappé du bas prix de revient qui est atteint. L'appareil locomobile donne des résultats économiques au moins aussi avantageux que ceux-ci. Cependant, par des considérations particulières fondées parfois sur des motifs d'économie relativement à la dépense de premier établissement, les nécessités d'une prompte organisation, ou une appréciation inexacte des données essentielles de la question, quelques exploita-
tions font encore usage de deux systèmes de lavage empruntés à la préparation mécanique des minerais : débourbeur désigné sous le nom de lavoir à eau cou-
rante, et le crible à secousse ou le bac à piston trèsprimitif fonctionnant à bras.
plan incliné est en contre-haut du fond de la caisse, en forme d'escalier, un peu resserré à la partie supérieure: Un courant d'eau arrive en tête du lavoir, remplit le premier compartiment, puis tombe sue-le fond de la caisse.
Un ouvrier jette à la pelle le menu charbon à laver dans le premier compartiment, l'agite sous l'action du courant qui entraîne, en remontant le plan incliné, les parties les plus légères, et laisse dans le fond les parties lourdes : or celles-ci sont le schiste et le sulfure de fer, tandis que le charbon plus léger est amené par le courant dans la caisse ; ici la section étant plus considérable, le courant est moindre et le charbon se dépose. Au bas de la caisse est une claie en osier placée là pour essayer de retenir les parties fines de charbon entraînées par le courant. On peut voir de suite que dans la caisse un gros frag-
ment de charbon sera transporté aussi loin qu'un petit fragment de schiste, et qu'ils ne cesseront pas d'être mélangés : aussi cette méthode est-elle très-imparfaite. Le résultat dépend d'ailleurs essentiellement du soin que l'ouvrier apporte à son travail en réglant convenablement le courant, et en agitant avec précaution les matières. Il peut à volonté produire beaucoup, mais trèsmal; c'est alors une simple immersion donnant une forte perte en charbon sans aucun avantage appréciable d'épuration, ou produire moins avec un résultat médiocre et toujours chèrement acheté. Une surveillance active est TOME IX, '856.