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TERRAIN HOUILLER.
jusques à Hérisson et Cérilly, et partage les eaux du Cher et celles de l'_Aumance . Dans chacun des golfes ainsi formés se trouvent le bassin de Commentry d'un côté, et les bassins de Doyet, Villefranche et Buxière-la-Grue de l'autre . L'intervalle qui sépare les bassins de Villefranche et de Buxière-la-Grue est recouvert par des grès modernes, mais dans les vallées on retrouve les indices du terrain houiller qui doivent porter à penser que ces deux bassins n'en forment réellement qu'un seul : il se trouve séparé de celui de Doyet par une chaîne de granite pegmatite, du reste peu élevée, et les lambeaux de grès et de schistes qui sont restés sur le terrain primitif, notamment près du village de Brée, sur le chemin de l l :ontmarault à Villefranche, doivent faire supposer que le bassin de Doyet et celui de Villefranche faisaient partie d'un même dépôt qui a été divisé par la sortie des roches dioritiques dont l'existence se manifeste enplusieurs points. Le bassin de Commentry, aujourd'hui tout-à-fait séparé du bassin de Doyet par la chaîne secondaire de granite porphyroïde, faisait-il également partie du même bassin? L'analogie dans la nature des houilles extraites des diverses mines de ces bassins porterait à le supposer : la chaîne est du reste assez peu élevée au-dessus du niveau des dépôts houillers, pour qu'on puisse admettre qu'un soulèvement, même peu considérable, ait pu rompre la liaison qui existait entre les deux. Le bassin de laQueune pourrait, vers le Nord, au-dessous des terrains supérieurs, se rattacher au bassin de Buxière-la-G rue ,mais dans la partie Sud il est probable qu'il en a été toujours distinct . L'existence antérieure du granite porphyroïde étant prouvée par la présence de galets de cette roche dans les grès houillers de Doyet, il est probable qu'avant les perturbations qu'ont subies les
