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TUFS GÀLGAIRES. 709 Jusqu'ici nous ne connaissons pas, dans le Dauphiné , de caverne contenant des ossements d'espèces perdues des pé- riodes quaternaires, comme celles qui sont si nombreuses dans le Jura, dans le Languedoc, etc. Mais il est probable que des recherches plus attentives pourront conduire à en trouver, surtout dans les basses montagnes calcaires de la Drôme, du Royans, etc. M. Charvet a signalé (1), comme provenant d'une caverne de Laval en Royans, des ossements de bouquetin, espèce qui a disparu des Alpes dauphinoises, mais qui appartient encore à la faune actuelle, sur le versant piémontais. § 371. — Nous terminerons en indiquant quelques produits de la période moderne qui offrent un intérêt particulier. Tufs calcaires. — Ces dépôts, produits par les sources chargées de carbonate de chaux, se rencontrent sur une foule de points. Il en est dont l'épaisseur est considérable et dont l'origine remonte, sans doute, bien au-delà des temps histo- riques : par exemple, à la Buisse, à Saint-Sauveur, près Vizille; à la Sône, près Saint-Marcellin, etc. Quelques-uns de ces dépôts sont formés par des eaux minérales salines. Le plus considérable est celui des sources thermales du Monestier- de-Briançon ; le monticule sur lequel ce bourg est bâti en est entièrement composé. Les eaux minérales du Plan-de-Phazy (§282) ont formé aussi des dépôts de tuf très-étendus ; on peut citer encore les tufs calcaires ocreux de la source miné- rale qui jaillit au sud de l'hospice du Lautarèt, etc. Tufs de fer hydraté (2). — On rencontre sur divers points (\) Bull, de la Soc. de stat. de l'Isère, 1851.1 (2) Gueymard, Statist. du dêp. de l'Isère, t. i , p. 388. Se. Gras, Bull delà Soc. de Stat. del'hère, 1841.
