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SIIR LES SALINES
rapports, préférable aux bâtimens à épines (1).: L'expérience est en cela parfaitement d'accord avec la théorie, et on compte qu'avec des dimensions égales, et dans le même tems , i s'évapore sur le premier une fois autant d'eau que sur les seeon ds.-Le seul défaut qu'on lui trouve est de coûter cher à établir ( celui de Moutiers est revenu à 3o,000 fr. ) ; mais .il paraît qu'il n'exige pas de fréquentes réparations. Dans
l'état actuel , on ne pourrait pas s'en servir pour graduer l'eau dans les premiers degrés ;
on dit que les cordes pou riraien t promptement ; Mais il est probable qu'il serait aisé de coMposer un mastic qui les recouvre et les préserve de ce genre de destruction. Sur ta conOn sait fort bien à Moutiers que l'évaporagraduation. tion est en raison de la' Vitesse du vent , de la température et de la sécheresse du courant; elle varie par ces trois causes entre de très-grandes limites. Que l'air agisse chimiquement , en dissolvant l'eau avec laquelle il est en contact, ou .physiquement , comme milieu apte à recevoir des liquides en vapeurs , il n'en est pas moins vrai que plus il est chaud , plus il est sec , plus il est vite, et plus la quantité d'eau qui se vaporise dans le même teins est grande. Mais on n'a fait aucune expérience d'recte dans le but de rechercher quelle était la mbilleure distribution à faire des eaux en raison des differens degrés de vitesse de J'évaporation. est clair
que moins on élevera d'eau à la fois sur un (i) C'est ce qui a déterminé
3DE MOUTIERS.
bâtiment, et plus elle se concentrera ;- non-.. seulement parce qu'elle sera en plus petite quantité , mais parce qu'elle se distribuera en couches plus minces, qui7présenteront une sur'face plus grande , relativement à leur volume , que si on en eût élevé davantage. En même teins plus l'eau se graduera promptement et moins il faudra l'élever de fois sur les biltimem ce qui tend à diminuer les pertes ; d'un autre Côté, si on élevait.peu d'eau , la perte relative serait grande , tant à cause que la masse serait petite, que parce que le liquide serait riche, et' l'évaporation absolue serait faible. Il y a donc une proportion la plus convenable, et qui varie avec la vitesse de la graduation. On ne pourra déterminer cette proportion que lorsqu'on connaîtra avec précision combien il se perd d'eau par la, dispersion , les filtra-\ tions etc. Jusqu'ici on n'a fait à Moutiers aucune expérience satisfaisante à cet égard. Il est facile d'apprécier la proportion d'eau qui s'évapore par la graduation , soit théoriquement , soit au moyen de l'expérience. En effet, si on appelle A le poids d'une eau tionGraduatliéori, salée, dont la pesanteur spécifique soit p' ; B le que. poids d'eau. distillée ( ou d'une autre liqueur quelconque ) , de pesanteur spécifique p", faut y ajouter pour avoir un mélange dont la densité soit p; enfin. C le poids du mélange ; on a, en supposant le volume de C égale a la
somme de celui de A et
en publier le dessin. Il n'a encore été employé dans aucune. saline autre que celle de Moutiers. ( Voyez pianche 1'1
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BAP' (P
de
celui de B,
Et, nommant 13' le poids du. iquide de densitép"qu'il faut séparer de Cpour