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ET A ESSIEUX COTVIIIIGENT& DE M. RARCHAERT.
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LOCOMOTIVE A ADHÉRENCE TOTALE
geux ; mais il reste à chercher quelle est celle de ces arti-
culations où il conviendrait le mieux de placer le jeu nécessaire; car il est utile que deux d'entre elles offrent la plus grande précision possible pour que la bielle soit guidée d'une manière très-nette. Des raisons de symétrie d'abord conduisent à ne choisir, pour y placer le jeu nécessaire, aucune des deux articulations C' et C" de la bielle avec les coudes des essieux des
trucks. Il est, en outre, au moins utile que ces articulations n'aient aucun jeu pour assurer l'égalité de parcours des roues des deux trucks et éviter leur glissement sur les rails. C'est donc à l'articulation C de la bielle avec le faux
essieu que le jeu devrait être placé ; dans quelles conditions cela pourra-t-il se faire et quels sont les inconvénients qui pourraient résulter de cette disposition ? C'est ce que nous allons rapidement examiner.
Il est utile de se rappeler, pour l'intelligence de ce qui va suivre, qu'une bielle d'accouplement ordinaire ne peut transmettre d'efforts que dans la direction de sa longueur, ou, si l'on veut, qu'elle ne peut exercer qu'une résistance ayant cette direction contre le maneton de la manivelle qui
la conduit. Par suite, le contact entre ce maneton et le coussinet qui l'emboîte tend à se faire alternativement en deux points seulement du coussinet placés aux extrémités d'un même diamètre horizontal. Par contre, le point de contact sur le maneton varie à chaque instant et se déplace, dans un tour de roues, sur la circonférence de ce maneton; il résulte de là que le coussinet, dont deux points opposés seulement supportent les efforts transmis, tend à s'ovaliser horizontalement. Dans le mécanisme de M. Rarchaert, les choses sont rem versées et, pour les circonstances ordinaires, l'effort transmis par le coude ou manivelle du faux essieu est constamment perpendiculaire à cette manivelle. 11 en résulte que le contact a toujours lieu au même point m (Pl. IV, fig. 12) de la
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portée du couclë, tandis qu'il a lieu successivement, dans un même tour des roues, sur tous les points de la circonférence du coussinet, circcynstance très-favorable à la. conservation de ce dernier, dont le métal est plus tendre que celui du coude du faux esSien, il est à peine besoin d'ajou-
ter que dans la marche en arrière ou dans la marche en avant à contre-vapeur, le contact sur la portée du coude se transportera. au point m', diamétralement opposé au point m. Tant que la. apeur agira, il dy a donc à redouter aucun claquement alternatif de la portée sur la surface du coussinet; le petit choc qui pourrait se produire lors de la mise en marche ou du changement de marche me paraît aussi n'avoir absolument aucune importance. Le cas le plus délicat se présenterait lorsque la machine descendrait' une rampe sans vapeur, c'est-à-dire le régulateur fermé ;. mais dans ce cas,. le faux essieu serait entraîné par
la bielle de transmission, conduite elle - même par les roues, et sa résistance au mouvement, par suite de sa liai-
sen avec les pistons, ne pouvant être regardée comme tout à fait insignifiante, le point de contact devrait être constamment l'un où l'autre des points m ou m", et il semble qu'il n'y aurait à craindre ni le claquement de la portée du coude, ni, par suite, le martelage du bronze du coussinet.
A. mon avis, il n'y aurait pratiquement à redouter d'un jeu notable dans, l'articulation qui nous occupe, qu'un seul inconvénient, l'expulsion de l'huile, qui ne serait plus suffisamment contenue entre la portée et le coussinet, et par conséquent un graissage défectueux- et dispendieux.
M. Rarchaert fait observer à ce sujet que dans son dispositif, le contact ne passant pas brusquement et alternativement, comme dans les articulations des bielles ordinaires., d'un point du coussinet à un autre diamétralement Opposé, il n'y a plus à. craindre, à beaucoup près, autant l'expulsion de l'huile, et il pense que le coussinet central
