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COMBUSTION DES MÉLANGES GAZEUX.
VITESSE DE PROPAGATION.
pressions statiques d'une centaine d'atmosphères. Dans
limite de combustibilité, le même effet se produit encore avec des tubes plus larges. Nous avons observé cette extinction pour le mélange d'hydrogène et d'air à 30 p. ioo d'hydrogène dans un tube de om,0009 de diamètre et mètre de long. Sur six expériences, l'extinction s'est produite cinq fois. Avec le mélange CS' et Az 0, nous avons toujours obtenu l'extinction dans les tubes de o",oi de diamètre et s mètre ou plus de longueur (Pl. XI, lig. 4). Les courbes photographiques obtenues avec ces derniers mélanges montrent que l'extinction suit toujours la production des vibrations de plus grande amplitude. Parfois
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notre mémoire précédent sur les températures d'inflammation, nous avons déjà signalé des effets analogues de l'onde
explosive. Nous faisions dégager les mélanges explosifs sous un entonnoir plongeant dans Peau, qui était réduit en morceaux par l'explosion, bien que les gaz brûlés eussent un passage facile soit par le tube qui communiquait librement avec l'air, soit à travers l'eau qui n'opposait au dégagement du gaz d'autre résistance que son inertie. Ces effets sont tout à fait analogues à ceux que produit la détona-. tion de certains explosifs solides ou liquides d'une composition homogène, tels que la nitroglycérine, le fulminate; ces corps peuvent exercer à l'air libre des pressions énormes, des actions mécaniques énergiques par suite de la rapidité de leur combustion. L'éclat de la flamme pendant l'onde explosive est beaucoup plus considérable que pendant la propagation normale, comme le montre l'intensité des images photographiques qu'elle produit. Mais aussi l'extinction, le refroidissement des gaz brûlés, est beaucoup plus rapide ; ils cessent de posséder une action photochimique sensible dans un intervalle 000 de seconde, de temps inappréciable, inférieur à normale, les gaz brûlés tandis que pendant la combustion de seconde à se remettaient souvent plusieurs centièmes
froidir ainsi. Cette particularité donne, comme nous le montrerons plus loin, des indications très intéressantes au sujet du mode de propagation de l'onde explosive. 40 EXTINCTION SPONTANÉE.
L'extinction spontanée de la combustion se produit fréquemment dans les tubes étroits dont le diamètre est peu supérieur à celui qui s'oppose complètement à la propagation de la IhAmme. Pour les mélanges voisins de leur
l'extinction n'est pas complète ; à la suite d'une grande vibration, on voit l'image photographique disparaître complètement, puis reparaître peu à peu avec une intensité très faible, les vibrations et la vitesse de propagation sont également très petites, c'est pour ainsi dire une extinction suivie d'une nouvelle inflammation ; puis de nouveau les
vibrations augmentent peu à peu d'amplitude jusqu'au moment où l'extinction se produit subitement et d'une façon définitive. L'extinction de la flamme, comme le développement de l'onde explosive, est donc intimement liée à la production
des vibrations de grande amplitude. INFLUENCE DU POINT D'INFLAMMATION SUR LE PHÉNOMÈNE DE LA PROPAGATION DE LA FLAMME.
Dans tout ce qui précède, le point d'inflammation était placé à l'extrémité ouverte du tube renfermant le mélange gazeux. C'est évidemment là un cas très particulier ; nous avons commencé par son étude à cause de la simplicité
pis grande que présente le phénomène quand la masse gazeuse qui brûle reste en repos. Nous avons étudié en-
suite ce qui se passe lorsqu'on porte le point d'in.
