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AUX ÉTUDES DYNAMOMÉTRIQUES.
502 . APPLICATION DE LA MÉTHODE RATIONNELLE
lération moyenne est nulle. Quant aux parties qui, comme
les essieux, prennent sous l'influence de la translation générale un mouvement de rotation, on sait que la correction revient à affecter leur masse d'un coefficient plus
grand que l'unité (1
+
,
r étant le rayon de roule-
ment, p le rayon de giration par rapport au centre. Pour les trains de chemin de fer, cette correction est en moyenne de 115 de la masse totale (*) 2° Expériences avec admission de vapeur : .mesure des La valve d'introduction étant ouverte efiorts moteurs.
en grand, la pression à la valeur de régime et l'appareil
de détente à une division donnée, l'ordonnée yi fournie par le diagramme mesure l'effort moteur effectif appliqué à la masse mobile, diminué de la résistance propre du système pour la vitesse actuelle. La valeur do
ce terme soustractif s'obtient, comme on vient de le voir, en supprimant l'action du moteur ; y, étant la nouvelle ordonnée (négative), la somme (y, + y2) mesure
l'effort effectif obtenu pour le cran de marche et la vitesse considérés .; cet effort comprend la résistance des
organes mobiles du moteur travaillant à vide (Pl. VI, fig. 4).
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La différence entre l'effort effectif ainsi mesuré, et l'effort absolu sur les pistons, qui se déduit des mesures prises avec l'indicateur de Watt, donnera la valeur des
résistances dues à l'action de la vapeur sur le mécanisme et la distribution pour le degré d'introduction considéré.
Tous les éléments essentiels du moteur et de la résistance sont ainsi déterminés (voir 2' partie, Résistance des. trains).
Application au contrôle de la marche des trains.
On remarquera incidemment que cet appareil cons-
titue un instrument de contrôle fort complet de la marche des trains de chemin de fer. Il fournit, en effet, des indications très détaillées sur
toutes les circonstances qui se produisent en cours de route
grandeur et durée des efforts de démarrage,
admission aux divers crans de la coulisse, marche à régu-
lateur fermé, à contre-vapeur, ou en arrière, action des freins, ralentissements et arrêts, patinage, etc. Les diagrammes donnent la corrélation de ces faits avec le temps : une double quadrature, combinée s'il y a lieu avec les indications du profil en long de la voie, permet de les rapporter soit à la vitesse, soit à la position du train sur la ligne.
(") Une difficulté analogue se rencontre dans le cas des corps
flottants, par suite de la présence d'une certaine masse d'eau entraînée avec le navire. L'expérience donne bien l'accélération
négative et, par suite, la résistance propre du navire dans son mouvement ralenti, mais cette résistance n'est pas identique, pour une valeur donnée de la vitesse, à celle du navire 'a l'état du mouvement uniforme, parce que dans ce cas une plus grande quantité de travail est dépensée pour mettre en mouvement de nouvelles molécules d'eau à la place de celles qui abandonnent le navire et dont la force vive se perd. La résistance trouves doit donc être modifiée par l'intervention d'un coefficient >I, et qui pourra être déterminée par quelques expériences de comparaison entre cette méthode et celle du remorquage.
Pour cet objet restreint, et si l'on veut se contenter de l'observation des phénomènes, sans s'attacher à leur mesure exacte, on peut simplifier beaucoup l'appareil en le ramenant à la forme du pendule (note A). Application à l'étude d'un mouvement quelconque
dans un plan horizontal. Le mouvement le plus général d'un système matériel dans un plan donné est défini lorsqu'on connaît pour