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DES APPAREILS A VAPEUR.
RÉSISTANCE DES FONDS PLATS CIRCULAIRES
faisait partie d'une machine à enduire et à vernisser les papiers (PI. VII, fig. 13 et 14). L'encollage se pratiquait, en E, â l'extrémité d'une table en fonte chauffée par un serpentin. Le papier encollé, après s'être développé sur cette table, passait sur un rouleau tendeur et des feutres sans fin, qui le conduisaient au vernisseur, puis au cylin-
CONDITIONS THÉORIQUES DE
RESISTANCE DES FONDS PLATS CIRCULAIRES
DES APPAREILS A VAPEUR DÉDUITES DU MODE DE RUPTURE D'UN CYLINDRE SÉCHEUR QUI A FAIT EXPLOSION DANS UNE FABRIQUE DU LOIRET.
Par M. O. KELLER, ingénieur en chef des mines.
dre sécheur.
Cet appareil était en fonte et présentait les dimensions suivantes Diamètre extérieur Longueur Épaisseur
I ,e70
0 ,O16
Il portait, à O',030 de chacune de ses extrémités, une nervure de 01'1,020 d'épaisseur et de Orn,050 de large, sur
laquelle était fixé, à l'aide de 8 boulons, un plateau en fonte de 0",020 d'épaisseur. Il reposait horizontalement par deux tourillons creux
L'explosion d'un récipient de vapeur, qui s'est produite, le 8 octobre 1885, dans une fabrique de papier ciré sise à Fontenay-sur-Loing (Loiret), tout en n'occasionnant que des dégâts matériels, a présenté des particularités dignes d'attention, au point de vue de la résistance des plateaux en fonte formant les deux extrémités du corps cylindrique. Ces plateaux, qui n'avaient pas loin
d'un mètre ,de diamètre, et dont l'un s'est brisé d'une façon caractéristique, n'étaient renforcés par aucune armature ; ils se trouvaient soumis à la pression de la vapeur dans des conditions assez simples pour qu'on pût songer à y appliquer le calcul. D'après le rapport de l'ingénieur des mines chargé de l'enquête, l'appareil était construit et fonctionnait de la manière suivante :
Description de l'appareil et des lieux.
Le cylindre
sur des supports porte-paliers, et recevait, au moyen d'une courroie sans fin, un mouvement de rotation de 2 à 3 tours par minute. D'autre part, il était en communication ,directe de vapeur avec un générateur installé dans la même salle, à l'aide d'un tuyau de cuivre de 9 mètres de long et de 0'11,025 de diamètre intérieur, qui passait dans un presse-étoupe. Un tuyau de même calibre, disposé de même à l'autre extrémité, servait d'échappement et de purgeur. Le premier portait 2 robinets A et B, l'un à la sortie de la chaudière, l'autre à l'entrée du cylindre, le second un robinet C. Le générateur, timbré à 7 kilogrammes, fonctionnait habituellement à 4k,5; il fournissait la vapeur pour le. chauffage du cylindre sécheur, de la table et de la machine à enduire et actionnait une machine pour la mise en mouvement du cylindre, du tambour et des feutres sans fin.