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LES MINES DE FER DU MINNESOTA
LES MINES DE FER DU MINNESOTA
4° Des appareils moteurs en nombre variable avec les dimensions et la puissance de l'excavateur et pouvant comprendre une, deux ou trois machines à vapeur. Tout d'abord, sur la plateforme du chariot, un treuil sert à faire tourner la flèche, A cet effet, un arbre porte deux tambours munis d'embrayages à frottement et sur lesquels s'enroulent, en sens inverse, les deux extrémités d'une chaîne. Cette chaîne passe sur la gorge d'une poulie horizontale fixée à la plaque tournante de la flèche et commande ainsi le mouvement de rotation, dont l'amplitude peut aller jusqu'à 200°. D'un autre côté, le relevage de la pelle s'effectue au moyen d'un palan fixé, d'une part, à l'extrémité de la flèche et, de l'autre, à l'anse du seau. La chaîne de ce palan, après avoir passé sur diverses poulies de renvoi (dont une placée nécessairement dans l'axe de la plaque tournante), vient s'enrouler sur un treuil situé sur la plateforme du chariot. Dans les excavateurs de moyenne puissance, ce treuil se confond avec le précédent : un troisième tambour, également muni d'un embrayage à frottement, est monté sur le même arbre que les premiers. Cet arbre est commandé par l'intermédiaire d 'un engrenage, par une machine à deux cylindres, le plus ordinairement du type pilon. Les dimensions habituelles des cylindres sont :
Ces deux machines sont placées l'une au-dessus de l'autre de façon à occuper moins de place. Les déplacements du chariot sur la voie sont toujours commandés par la machine de relevage, le mouvement étant transmis à un ou plusieurs essieux par l'intermédiaire de pignons et de chaînes. Reste enfin le mouvement longitudinal de la pelle, qui est provoqué, ainsi que nous l'avons dit plus haut, par la rotation d'un arbre transversal porté sur les poutres de la flèche. Dans les anciennes machines, le mouvement de cet arbre est commandé, par l'intermédiaire de divers systèmes de chaînes et de pignons, par le treuil qui sert déjà au relevage et à l'orientation. Mais cette disposition, outre qu'elle limite beaucoup la puissance de l'excavateur, a le grave inconvénient de rendre solidaires les mouvements de translation et de rotation de la pelle, ce qui gène beaucoup la manœuvre. Dans tous les excavateurs récents, la propulsion de la pelle est commandée par une machine spéciale, fixée sur la flèche même. C'est un moteur à deux cylindres dont les dimensions habituelles sont 0,20 X 0,20. Sa vitesse est réduite par deux jeux d'engrenages, interposés entre son arbre et celui des pignons propulseurs ; l'arbre intermédiaire est muni d'un embrayage à frottement. La vapeur est envoyée à ce moteur par un tuyau qui porte, dans l'axe de la plaque tournante, une articulation étanche. Les leviers de commande sont situés sur la plaque tournante et mobiles avec elle. En résumé, au début, les pelles à vapeur, peu puissantes, n'avaient qu'une seule machine. Cette machine unique, marchant continuellement, et souvent même munie d'un volant (on a employé parfois des machines à un cylindre), mettait en mouvement tous les organes de
Diamètre Course . .
0 m ,20 à 0 m ,2o 0 m ,25 à 0 m ,30.
Au contraire, dans les récents excavateurs à grande puissance, l'orientation et le relevage sont effectués par deux machines distinctes, horizontales à deux cylindres, dont les dimensions sont : Orientation Heleyage . .
0 m ,20 X 0 m ,2S 0 m ,30 X 0 m ,37o.
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