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ÉTDDE GÉOLOGIQUE SUR LE NORD DE LA CHINE
« une extension des plus générales et se soient eux« mêmes transformés en calcaire sans laisser de structure « propre (*). » Cet horizon si net des calcaires oolithiques est en même temps paléontologiquement déterminable ou, du moins, il s'est montré tel dans le Liao toung : « La faune de Trilobites « de Saï ma ki et la vallée du Tai tszè se compose essen« tiellement des genres Dikellocephalus et Conocepha« lus, et se rapproche étroitement des faunes, de grès « de Potsdam, du New-York, du Wisconsin, de ITowa et « du Minnesota (notamment des territoires du Missouri « supérieur), à tel point qu'il n'y a pas à mettre en « doute leur similitude d'âge. Dans le 40"1 paraile l Surit vey, cette même faune a été indiquée par Hall dans « les districts miniers du White Pine et de l'Eureka. « Il semble que la faune chinoise ressemble davantage « à la faune de Potsdam Américaine qu'au Cambrien de « Suède ; elle n'a rien de commun avec la faune primor« diale de Bohême (**). » L'étage des calcaires oolithiques et de la faune primordiale représente ainsi la partie supérieure du système sinien, dont les assises inférieures, en parallélisme avec celles-là, s'étendraient vraisemblablement bien au-dessous du cambrien. 8° Continuation de V abrasion et de la transgression dans les périodes du silurien et du dévonien. — Les couches inférieures du carboniférien surmontent à peu près en concordance les termes les plus élevés de la formation sinienne, et il semble que cette continuité ne puisse s'expliquer que par l'existence d'une mer très profonde sans- dépôts, aux époques silurienne et devonienne. Dans la traversée du Ts'in ling, M. de Richthofen (*) China, t. II, p. 223. (**) China, 1. 11, p. 101.
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a rencontré des fossiles siluriens, dévoniens et carbonifériens. 9° Mouvements précarbonifères. — La fin de la période dévonienne est inarquée par d'importants mouvements du sol : un relèvement du fond de la mer, une émersion partielle et, au nord du Kouen loun, une série de failles. Dans le Tcheli et dans le nord du Chansi, le grand pli monocline de la chaîne de Nan koo montre les terrains siniens poussés vers le continent qui s'étendait au N.E. Dans le S.O. du Chansi, une fracture limite au Sud le carbonifère en passant à Kiang tchoo, contournant vers l'Est le Ouan ou chan et se prolongeant en face de Houaè king fou de l'autre côté du fleuve Jaune; le Ho chan continue à se dresser, en même temps que sur le bord Est du plateau se dessinent le Si ping chan et le Fong loung chan, orientés parallèlement vers le N.N.E., et il est vraisemblable que le Fong kiao chan achève à cette époque de se former, masquant ainsi la continuation du Ho chan vers les Ts'in ling, auxquels il se rattache par le nœud granitique du Houa chan. D'autres déformations parallèles semblent marquer ce mouvement d'ensemble. Limitée dans le Honan au Sud du fleuve Jaune, la mer précarboniférienne a dû s'étendre très profonde sur le Chan toung et le Liaotoung, où le calcaire carbonifère surmonte presque en concordance le sinien. Dans l'Est du Tcheli et dans le Liaosi, des mouvements violents métamorphisent le sinien. Enfin de grandes failles accompagnées de venues granitiques relèvent le rebord septentrional de l'Est du Kouen loun. . 10° Dépôt du calcaire carbonifère. — Le fond de la mer se relève donc d'une manière générale ; celle-ci pourtant, profonde encore, occupe tout le Nord de la Chine, limitée vers le Nord au Liaosi et à la chaîne de Nan koo,