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ÉTUDE
SUR
LES
MINERAIS
DE FER SCANDINAVES
La production a été très irrégulière dans ce district; des arrêts assez fréquents ont eu lieu dans les travaux en particulier de 1895 à 1899; en 1910, l'extraction a été insignifiante. Au total, on estime que, depuis sa mise en valeur, on aurait retiré de Lomberg 500.000 tonnes, dont, d'après M. Hedberg, 423.219 de 1817 à fin 1909; pour les cinq dernières années, les deux mines précitées ont fourni en tonnes : TONNAGE BI1UT
MINERAI
ENVOYÉ
extrait
marchand trié à la mine
à la séparation
32.069 31.373 31. 339 22.192 4.283
18.094 16.956 12.248 7.697 668
ANNÉES
1006 1907 1908 1909 1910
2.784 • 2.361 10.709 10.419 2.725 ,
L'atelier de séparation mécanique, dont nous parlerons plus loin, produisait en ces mêmes années, tant par le traitement de ce que les travaux actuels lui envoyaient que par le passage de minerais provenant de haldes anciennes, 5.862, 5.716, 6.013 et 5.813 tonnes, ce qui fait monter les chiffres totaux de Lomberg à 23.956, 22.672, 18.259 et 13.510 tonnes pour les années 1906-1909 : en 1910, l'atelier n'a pas fonctionné. La teneur moyenne des minerais triés directement aux mines est, pour 1909, de 60,1 de fer et 0,098 de phosphore ; pour ceux envoyés à la préparation mécanique, les mêmes chiffres sont de 43,9 et 0,100. Ces minerais, qui sont composés, comme l'indiquent les analyses ci-après, d'un mélange de magnétite et d'hématite, cette dernière étant prédominante en bien des points, ne sont consommés que par des usines suédoises. On distingue à Lomberg deux traînées de lentilles sensiblement parallèles et orientées toujours N.-N.-E., len-
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SUR LES MINERAIS
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tilles incluses dans des grandîtes du type dit de Lomberg (quartz, microcline et oligoclase, avec biotite et quelquefois muscovite) ; au contact des lentilles, la roche .est plus ou moins imprégnée d'hématite schisteuse et de magnétite avec tendance à une séparation en bandes ou en lentilles élémentaires, des parties minéralisées. Le groupe de l'Ouest n'est pas exploité k l'heure actuelle ; il s'étend sur une longueur de 1.500 mètres et a fourni des minerais où la teneur en phosphore ne montait pas au-dessus de 0,08 (ordinairement 0,03 k 0,08), avec une richesse en fer allant de 50 k 59 p. 100. La puissance des lentilles perpendiculairement aux épontes n'est le plus souvent que de 2 k 3 mètres, avec exceptionnellement 5 à 7 mètres dans celles de Hundbo et de Storbotten (Ivarrânnan) ; leurs dimensions longitudinales ne dépassent pas quelques dizaines de mètres. La seconde traînée est celle qui fournit toute l'extraction d'aujourd'hui dans ses deux quartiers de Spelgrufvan et de Angesgrufvan. Le minerai 3' tient en moyenne une proportion un peu plus forte de phosphore que dans la pré• cédente (0,08 k 0,18), et les teneurs en fer varient de 53 à 62 p. 100. Les lentilles sont réparties sur une longueur de 1.000 mètres seulement et la profondeur la plus grande jusqu'à laquelle on ait reconnu le minerai dépasse 170 mètres ; l'épaisseur atteint parfois 10 k 15 mètres ; dans le groupe d' Angesgrufvan, certaines longueurs vont au delà de 30 mètres. Dos analyses particulières seraient les suivantes : .