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ÉTUDE
ÉTUDE SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES 277
SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES
tation est complétée à l'aplomb des bobines par des cercles de cuivre périphériques. Le courant est fourni à 110 volts et l'ampérage varie suivant le nombre des bobines. La vitesse dé rotation est de 30 tours à la minute, comme avec le premier type, et on obtient, à partir des minerais bruts trois catégories : le stérile et le magnétisé aux extrémités et un produit mixte intermédiaire qui, à Persberg, subit des broyages ultérieurs et des séparations pour enrichissement comme slig. Les trieurs magnétiques précédemment indiqués peuvent passer des morceaux de grandes dimensions; mais, pour réaliser un triage industriel, il est bon de ne rien avoir au delà de 80 millimètres ; ordinairement, du reste, les dimensions sont inférieures à 35. Quelques résultats de marche seront les suivants, d'après M. Petersson :
TYPE
de trieur
Langgrufvan . . Ostanmossa. . . . Blôtberg — — —
1005.. 1906.. 1907. 1908.. 1909..
PROPORTION
TENEUR
de stérile
ATELIER
Grôndahl — — — Vulcanus — —
EN
FER
■
■
rejetée
du brut
19p. 100 19 -. 17 17 6àllp.l00 — — — —
33 à 38 — 27 43,9 38,2 41,1 45.8 40,2
du rejeté
du
— magnétisé
12-13 7-9 18,5 12,2 13,2 14,0
35,0 51,6 49,3 50,1 51,9 53,3.
Î
SÉPARATEURS MAGNÉTIQUES. — Comme types de séparateurs magnétiques, nous aurons à passer successivement en revue les Grôndhal n os 1, II, III, IV, V, les Eriksson, les Froding, les Ekman-Markman, les Lundberg-Holmberg, les Landen-Josephson, avec leurs types différents suivant les dimensions des produits qu'ils ont à traiter : la généralité de ces appareils fonctionne avec arrivée des matières en suspension dans un courant d'eau : on a donc une séparation humide.
De même que pour les broyeurs à boulets et les trieurs, ce sont encore ici les appareils de l'ingénieur suédois Grôndhal qui ont eu jusqu'ici le plus grand succès ; ce sont eux qui sont actuellement le plus répandus dans les diverses installations tant suédoises que norvégiennes. Appareils Grôndahl. — Le premier type d'appareil Grôndahl utilisé en Suède fut celui essayé préalablement dans l'usine finlandaise, de Pitkâranta, comme nous l'avons déjà signalé plus haut. Il est connu sous le nom de Grôndahl n° I. Il se compose de deux parties cylindriques portées chacune par des axes verticaux parallèles, autour desquels elles sont animées de mouvements de rotation de vitesse différente. Le premier cylindre, qui constitue le sépareur (separator), comporte essentiellement cinq disques parallèles séparés par des intervalles de 60 millimètres qui servent à enrouler des bobines de fils de cuivre où passe le courant d'aimantation, le sens du courant étant tel que l'aimantation induite sur les disques soit concordante, c'est-à-dire uniquement positive ou négative alternativement. Le second cylindre forme le récepteur des matières magnétisées (aftagaren, littéralement : le détacheur) ; il est en bois, et porte, sur cinq sections droites correspondant à chacun des cinq disques du premier appareil, des séries de petites barres de fers doux proéminentes et de faible section. Ces barres arrivent presque au contact des disques, dont elles ne sont séparées que par 4 à 5 millimètres de distance. Le minerai brut est amené à la partie supérieure du premier disque; le magnétisé est attiré par le fer doux correspondant, et le stérile ainsi que les parties qui n'auraient pas été attirées par suite de leur faible aimantation se rendent successivement par rigoles au deuxième disque, puis aux disques inférieurs. Au passage devant les barres de fer doux du cylindre de bois, celles-ci-, par suite de leur section réduite, concentrent les lignes de force