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MINERAIS D'ÉTAIN ET DE cuivim
Chaque batterie est composée de trois pilons. Le pilon est une tige en bois, armée à son extrémité d'une tête rectangulaire en fonte ; il porte vers son milieu un mentonnet en bois. A chaque pilon répondent trois cames en fer implantées
dans l'arbre qui reçoit l'action du moteur ; les têtes des pilons sont un peu plus larges que les tiges. Elles laissent très-peu d'intervalle entre elles et remplissent presque exactement l'auge leur plus grande dimension est clans le sens de la largeur de celle-ci. La partie intérieure de l'auge est formée par une plaque de cuivre percée d'un grand nombre de trous. Leur grandeur répondant à /a grosseur du sable qu'on veut obtenir, on change cette plaque lorsqu'on veut
en faire varier la grosseur. Sur le derrière du bocard , il existe un plan incliné d'environ 3o degrés, sur lequel on met le minerai à bocarder. -A mesure que l'auge se vide, le minerai descend
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DU CORNOUAILLES.
Les eaux qui sortent du bocard passent d'abord dans des compartimens en bois, où elles abandonnent les sables les plus riches et les plus 0.ros de là elles se rendent dans les labyrinthes, où elles déposent les parties les plus fines ou schlamms : il s'ensuit que l'opération du bocardage donne les trois produits suivans B. Sable riche du bocard; B'. Sable pauvre du bocard ; B". Schlamms qui se déposent dans les bassins.
§ 49. Le sable B est lavé ( buddled ) dans une caisse allemande d'environ 5 mètres de long sur mètre de large, très-peu inclinée. Il existe au haut de la table un compartiment ou caisse dans laquelle l'eau s'amasse et d'où elle sort en coulant en nappe sur la planche inclinée, qui forme le fond de la table. Un enfant jette continuellement du minerai au haut de la table, tandis qu'un autre le remue et
successivement par l'action de la pesanteur. Pour aider cette descente, on dirige dessus ce plan un courant d'eau qui sert également à faire passer à travers les trous de la plaque le sable que ce minerai produit en se brisant par l'action
le ramène toujours à l'action du courant. Les différentes substances qui composent le sable sont entraînées par l'eau et se déposent à des
des pilons.
lourd de tous ( sa pesanteur spécifique est de 63 à 7o, celle de l'eau étant Io), reste à la partie supérieure. Les sulfures de fer, de cuivre et les pyrites arsenicales , dont la pesanteur spécifique moyenne est de 45, occupent la partie, milieu de la table ; enfin, au bas de la table s'accumu-
duit par cette machine, ce qui donne approximativement pour sa puissance une force de 25 chevaux. La consommation de cette machine a été de 1062 bushels de houille pendant un mois : d'où l'on conclut qu'elle élève 2,843,634 kil, à un mètre par bushel de charbon qu'elle consume. En comparant cette consommation avec celle des machines destinées à l'épuisement , on voit que les frottemens qu'éprouvent ces dernières sont moins considérables; car, pour un bushel de houille, elles élèvent moyennement 6,498, 72 kilog. à un mètre de l'auteur.
distances différentes, proportionnelles à leur pe-
santeur spécifique. Le minerai d'étain, le.plus
lent les matières pierreuses, ainsi que les métaux plus légers, comme les oxides de fer, par. exemple, dont la pesanteur spécifique n'excède pas 36. L'eau qui sort de dessus la table entraîne Tome X, 2e. livr.
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du s.ibl'e du
bocard.
