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EXPIbIENCES SUR UNE TROMPE
AUX MINES DE IIANCIIL
Ion avec une vitesse de 3 ou 4 mètres par se-
Le tablier serait placé à oT",-L au-dessus du fond
à oni,8o au-dessous du niveau de l'eau dans le ré-
joignant les parois sur le derrière et sur les
conde, et qu'il soit en conséquence de orne servoir qui est sur la tête de la trompe.
Le diamètre de l'étranguillon sera tel que toute l'eau qu'on peut donner à la trompe pour produire son plus grand effet soit dépensée sous une charge de co",80.
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de la tonne , immédiatement sous les arbres
côtés ; il aurait environ oni,8o de large, dépasserait les arbres de orno 5, et serait un peu incliné
en avant, ainsi qu'on le voit dans la fig.
Pl. VIL On a deux manières de ménager l'issue de l'eau
Le diamètre intérieur de l'arbre sera plus grand, suivant l'usage, dans le rapport de 8 à 5. La tonne aurait une forme alongée à-peu-près comme celle d'une baignoire : M. le marquis d'Orgeix en a fait construire une semblable à sa forge de Guillot ( Ariége ). Les deux ou trois ar-
tombée dans la tonne ; il faut qu'elle sorte avec facilité, mais qu'elle n'entraîne point d'air avec
bres qui lui portent l'air seraient implantés
Dans l'une, le fond de la tonne serait ouvert, à la partie postérieure (sous le tablier), sur une largeur d'environ om,6o, et la tonne serait établie dans un creux excavé sur le sol du canal de
parallèlement sur le large bout, et le porte-vent
fuite, ayant de itin,to à InJ,20 de profondeur ; il au-
serait établi, verticalement d'abord, à l'autre extrémité, à la plus grande distance des arbres. Pour une :..très-forte trompe, celle d'un hautfourneau par exemple, la tonne aurait 3m,50 de long et i'",5o de hauteur. Ces dimensions seraient réduites. à 5'" et tin,30 pour une catalane. nière à ce que l'air , à sa sortie, n'emporte pas mécaniquement une certaine quantité d'eau fluide.
Plus d'air contient de vapeur et plus il est spécifiquement léger ; celui des trompes , bien que non saturé, sera cependant presque toujours plus humide, et par conséquent un peu plus léger que l'air de Patmosphère voisin : nous avons eu égard à cette circonstance dans le calcul de nos expériences, tant de celles citées en ce mémoire que de celles sur la résistance des conduites , 10. en portant à o,004 la quantité dont l'air se dilate par chaque degré du thermomètre, bien qu'en réalité ce coefficient de dilatation ne soit que de 0,00375; 2°. en n'ayant point égard à l'action expansive de la chaleur sur le mercure des manomètres.
elle.
rait la forme de la tonne, mais il serait un peu plus grand, de manière qu'il régnât entre ses parois
revêtus de maçonnerie et la tonne un intervalle d'environ 5 de large : la tonne poserait sur des traverses de bois, qui la tiendraient à on', o au - dessus du fond. L'eau, après s'être brisée contre le tablier, irait, en suivant son inclinaison, se jeter vers la partie antérieure de la tonne ; n'y trouvant pas (l'issue, elle rebrousserait chemin pour aller sortir à la partie postérieure; sa première impulsion serait rompue, et, perdant un
instant presque toute vitesse , elle laisserait échapper dans la tonne l'air qu'elle pourrait. avoir encore entraîné en tombant du tablier. On éviterait ainsi le grand défaut de notre trompe de Rancié le fond en était entièrement ouvert ; l'eau , en quittant le tablier, plongeait vers la partie antérieure de la tonne ( qui était aussi à une trop petite distance ), et elle ermmenait avec