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S 9. VII' OPÉRATION. 458 quelle on oxyde sous l'influence directe de Fair la
majeure partie des matières nuisibles et une
sable, les briques et l'argile produisent, en réagis. sant sur ces oxydes, la scorie indispensable à l'affinage de la matte. On pourrait se demander s'il ne serait pas pl us simple et plus économique de se passer de cette
qu'on va le voir, elle diffère, tant par son principe
fondre les oxydes de fer, de nickel, de cobalt, etc. Mais l'expérience ne tarderait pas à révéler les inconvénients de cette manière d'opérer. Pour n'en citer qu'un seul , je remarquerai (tue la réaction
même qu'a raison des moyens d'action mis en
oeuvre, des réactions oxydantes pratiquées dans le grillage des minerais et de la matte bronze (1" et IIIe opérations). .Matières pre-
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sert à la production des oxydes métalliques; le
grande proportion de cuivre; 2' une fonte opérée à une haute température , dans laquelle, après avoir scorifié les oxydes formés, au moyen de la silice, on affine la matte non décomposée pendant la première époque, en faisant réagir sur le. sulfure de fer de cette matte, l'oxyde cuivreux dissous dans la scorie. Cette dernière réaction est entièrementsemblable à celle qui caractérise la seconde époque des fontes IV et V, et, sous ce rapport, ces opérations sont fondées sur le même principe; mais la réaction oxydante opérée dans la première époque est tout à fait distincte de celles dont il a été question jusqu'à présent : elle Constitue essentiellement le rôtissage qui fait éga-
lement l'objet des opérations VIII et IX; ainsi
bmuisetii.b1e:
RÔTISSAGE POUR MATTE 13LANGEIE-EXTRA.
La matte bleue est la seule matière cuivreuse
rom- passé e
dans ce travail ; mais il importe d. e remar-
quer qu'elle est imprégnée à sa surface d'une grande quantité du sable dans lequel elle a été
coulée et qui joue un rôle utile _dans le traitement. On n'emploie d'autres réactifs que l'air atmosphérique , le sable des soles, les briques du four et
faigile réfractaire que l'on introduit assez fréquemment au bas des parois verticales intérieures pour y boucher les vides que tend' sans cesse à former l'action corrosive des scories. L'air atmosphérique introduit pendant la première époque
intervention des substances siliceuses et de recourir uniquement à la réaction mutuelle des sulfures, de l'air atmosphérique et des oxydes formés. Dans ce système, on opérerait le grillage de la matte d'après le principe suivi dans la troisième opération; on ferait réagir ensuite l'oxyde de cuivre sur les sulfures, en soustrayant autant que possible le lit de fusion it l'influence de la silice; enfin on ajouterait seulement ce dernier réactif au moment où il ne resterait plus qu'à
de l'oxyde de cuivre sur les sulfures a toujours lieu avec dégagement d'acide sulfureux et depôt de cuivre ; cette seule circonstance écarterait complétement du but qu'on veut atteindre, puis-
qu'au lieu de produire seulement une matte blanche sans aucun mélange de cuivre on obtien-
drait toujours un fonds cuivreux de qualité inférieure.. Le combustible, mélange de o,77 d'anthracite et de 0,23 de houille revient dans l'usine à 4'"". ,85.
Le fourneau où s'exécute cette opération est Personnel et maexactement disposé comme celui qui sert à la tériel fonte des scories (VI' opération) ; une porte latérale sert au chargement de la matte concurrem-