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|(1) Avant 1895, le tableau général du commerce de la France ne mentionnait pas les quantités de houille indigène prises par les bâtiments à vapeur étrangers comme provision de bord. | |(1) Avant 1895, le tableau général du commerce de la France ne mentionnait pas les quantités de houille indigène prises par les bâtiments à vapeur étrangers comme provision de bord. | ||
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Version actuelle en date du 17 février 2023 à 20:09
|(10) | |Importations et exportations. - L'importation a été de 10,804,000 tonnes de houille et de coke, lesquelles représente 11,510,000 tonnes si l'on remplace le coke par la quantité de houille qui lui a donné naissance(1). Cette transformation opérée, on constate une diminution de 134,000 tonnes, 1 p. 100 par rapport à l'année précédente. Le détail des importations par pays d'origine est donné dans le tableau ci-dessous : | |[tableau] | |Les importations anglaises (2) constituent 43 p. 100 de l'importation totale, et sont en progrès de 100,000 tonnes de houille et 1,000 de coke. Les charbonnages belges et allemands, plus spécialement en lutte avec nos houillères du Nord et du Pas-de-Calais, on dû, au contraire, restreindre leurs envois en France, surtout l'Allemagne qui perd 81,000 tonnes de houille et 72,000 de coke. |Les houilles étrangères, en tenant compte de la transformation des chiffres relatifs au coke, représentent 30 p. 100 de notre consommation. |Le diagramme ci-dessous indique les fluctuations qu'ont présentées, depuis 1876, les totaux annuels des importations exprimés en houille. | |[tableau] | |DETAIL DE L'IMPORTATION DES COMBUSTIBLES MINERAUX. |(Echelle de [illisible] pour [100,000 tonnes ?] |Les nombres inscrits représentent des milliers de tonnes). |---- |(1) Dans les tableaux de cette statistique relatifs à la consommation des combustibles minéraux, le coke est toujours remplacé par le poids correspondant de houille crue, calculé à raison de 150 tonnes de houille pour 100 tonnes de coke. |(2) Y compris 646,000 tonnes consommées à bord des navires français et pour lesquelles il n'a pas été perçu de droits d'entrée. | |(11) | |On trouvera plus loin, page 16, un diagramme représentant l'importation totale de la houille. |- Les exportations de combustible minérale se sont élevées à 963,000 tonnes, présentant une augmentation de 162,000 tonnes (20 p. 100) par rapport à celles de 1894. Elle se décomposent en 840,000 tonnes de houille et d'anthracite, 3,000 de lignite et 80,000 de coke (comptées pour 120,000 de houille). Les principaux bassins exportateurs ont été ceux de Valenciennes (537,000 tonnes), d'Alais (168,000), de la Loire (112,000), du Creusot et de Blanzy (86,000), de Ronchamp (40,000). |Au point de vue de la destination, les exportations se répartissent de la manière suivante : | PAYS DE DESTINATION !!EXPORTATION !!VARIATIONS EN 1895. |- |Belgique ||454,000|| + 111,000 |- |Suisse||246,000|| + 21,000 |- |Italie||66,000|| + 5,000 |- |Espagne|| 53,000|| - 10,000 |- |Allemagne||36,000|| - 8,000 |- |Russie || 27,000|| + 7,000 |- |Algérie et colonies françaises||23,000|| - 7,000 |- |Autres pays|| 9,000|| - 6,000 |- |Bâtiments à vapeur étrangers||49,000|| + 49,000 |- |ENSEMBLE||963,000|| + 162,000 | |On n'a pas compris dans l'exportation 202,000 tonnes de houille livrées pour provision de bord à des bâtiments à vapeur français, et comptées à la consommation des départements où elles ont été embarquées, ni 28,000 tonnes de houille et 3,000 tonnes de coke expédiées dans le pays de Gex et la Savoie neutralisée. |L'exportation a formé 3.4 p. 100 de l'extraction, au lieu de 3 l'année précédente. | |Consommation. - La France a consommé 38,640,000 tonnes de charbon en 1895, soit 640,000 (1,7 p. 100) de plus que l'année précédente. |Le compte s'établit comme il suit, en nombres ronds : |Production 28,020,000 tonnes |Diminution du stock 73,000 |Importation 11,510,000 |39,603,000 tonnes |Exportation (à retrancher) 963,000 |Reste acquis à la consommation 38,640,000 |---- |(1) Avant 1895, le tableau général du commerce de la France ne mentionnait pas les quantités de houille indigène prises par les bâtiments à vapeur étrangers comme provision de bord. |B. |ECOLE DES MINES de Paris |Bibliothèque