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La signification physique des formules (7) et (10) est d'ailleurs extrêmement riche et instructive. Elles relient des variances d'échan¬ tillonnage à deux ordres de phénomènes de natures différentes, la ré¬ gionalisation de l'espace en soi d'une part et la forme des zones Y et Y' de l'autre. Ce premier aspect est pris entièrement en charge par le demi-variogramme y(h) qui apparaît comme facteur intégrand, et le deuxième par les domaines d'intégration Y et Y', indépendant de la structure intrinsèque du phénomène régionalisé. Enfin sur le plan expérimental, (7) et (10) indiquent quel est le paramètre que nous devons estimer numériquement : c'est le variogramme 2y(h). PREMIER EXEMPLE Nous allons maintenant appliquer les notions théoriques qui précèdent dans deux exemples, assez différents. Le premier répond à une préoccupation de nature stéréologique : quelle est la taille de la section à reconnaître pour estimer les inclusions de tout le volume de l'échantillon, avec une précision donnée ? Prenons, pour traiter cet exemple, l'échantillon de la photographie n° 4. Il s'agit d'un acier contenant plusieurs types d'inclusions. On y trouve d'une part des sulfures allongés, et de l'autre des silicates qui apparaissent sous forme de petits cercles blancs sur la photographie n° 4. La technique de coloration par l'appareil à bombardement ionique de Leitz permet de séparer très nettement les deux types d'inclusions. Comme les silicates sont moins nombreux et plus difficiles à estimer, c'est sur eux que nous devons faire porter notre calcul. La taille de la zone à reconnaître sera valable a fortiori pour les sulfures. Les mesures, dans cet exemple comme dans l'autre, ont été réalisées sur l'analyseur de textures de Leitz, qui seul, de tous les analyseurs d'images actuels, permet de mesurer des variogrammes, et donc de résoudre les problèmes d'échantillonnage. Les photographies n° 4 et 5 ont été prises sur l'écran du moniteur de télévision de l'analyseur avant et après descrimination du niveau de lumière des silicates.